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Wizardeol (Wizardeol)
Identificateur : Wizardeol

Inscrit: 9-2004
Envoyé jeudi 10 février 2005 - 14h27:   

j'ai écrit cete histoire pour donner ma version des faits,la seule qui soit proche d la vérité,autre chose que ce qu'ont raconnté toute cette faune de journalistes en quêtes de lecteurs ( et de leurs sous...).

Cela fait longtemps que j'entend dans ma tête cette voix qui me torture sans relâche,me fait trébucher dans l'onanisme ,la déprime et les envies suicidaires.jusque là ,j'avais toujours réussi à la contenir mais ce jour-là j'ai perdu pied et les ombres ont envahii mon coeur et mes pensées...

cela fait longtemps que les gens me trouvent bizarre et trouvent bizarre tout ce que je fais , même les gestes les plus anodins ( me gratter les couilles ,sourire , baver dans ma barbe...).

c'est embêtant d'être ainsi étiquetté mais ça a aussi des avantages.

quand je suis normal , on me trouve spéc , quand je suis défoncé , personne ne le remarque.

du coup , je suis souvent pété ( du moins j'en avais l'habitud , ici rien de mes délices ne m'est permis...) et je traverse la vie comme un zombie sans que personne ne s'interroge sur l'origine de mes yeux opaques et rouges , mes bâillements répétés et mon visage décomposé.

chaque jour est un voyage à travers des cours que l'alcool ou la dope , parfois les deux , rendaient parfois marrans , souvent ennuyeiux.

ce jour-là , j'etais explosé , je me faisais chier en classe et j'attendais que cette séance de baratinologie se termine.

Mon Daimon me torturait sans relache , je sentais les plombs sauter dans ma tête , je voulais me casser et rentrer chez moi me calmer par tous les moyens ...

mais il était écrit que que cete journée serait fatale à ma raison...

le cours venait de s'achever et je me hâtais vers la sortie , nauséeux et tremblant.Mais mes tourmenteurs humains , ceux qui passaient leur temps à me charrier en cachette et à s'escaffer après mon passage n'entendaient pas se priver de leur dose qotidienne d'amusement.

B et sa bande me regardaient en riant et ce connard commença à se foutre de ma gueule ,comme d'hab...

sauf que ce jour là , je suis sorti de mes gonds.

Tue-les,tue-les tous!hurlait la voix dans ma tête , les mots se répétaient jusqu'a faire un bourdonnement assourdissant dans mon crâne déjà fêlé et dé épuisé.

Je mis ma main en poche et tâta mon cutter ,d'habitude , le contact de cette lame me calmemais ce jour-là , le sort ne marchait pas , loin de là , je voyais déjà B. la tête tranchée, et je me voyais en train de déguster sa cervelle,enfin le pu qu'il avait...

Me voyant tout à coup muet et tremblant , b. crut m'avoir ridiculisé.Il redoubla donc de sarcasmes.Grave erreur , dernière erreur...

Je hurlais , mais ma voix restait au fond de ma gorge.Un second cri se fit entendre , bien sonore celui-là.tous ceux qu l'entendirent eurent l'échine parcourue par un frisson.

C'etait B.il venait d'avoir le thorax perforé par un cutter,le mien.Son cri semblait déranger les gens alors pour le faire taire , je lui ai tranché la gorge.

Puis je me suis tourné vers eux , vers le reste de cette populace.

Ils me regardaient tous mais au lieu de voir dans leurs yeux le mépris ou l'indifférence habituels , j'y lisais une stupeur et une terreur indicibles.

Ils refluaient vers la porte et me barraient la passage mais je m'en foutais ,fallait que je me casse.Je me dirigeai donc vers la porte.Ils s'écartèrent tous ,je me sentis comme un paria et je sentis la rage m'envahir a nouveau.

Tue-les , tue-les tous!

je plantai ma lame dans la joue rose de A.cette connasse avait un gros cul , ce qui en faisait la coqueluche des mecs , et elle le savait,elle faisait la maligne avec ses copines et passait toujours à côté de moi sans me voir.Elle aurait dorénavant un peu de mal à m'ignorer...

Je me tournais vers les autres pendant que la truie pissait son sang sur le parquet ,évanouie.

Leurs tronches déformées par la trouille me firent sourire.

Tous ces connards qui m'vaient toujours méprisé,snobés et dénigré étaient maintenant couverts de sueur et tremblants.

Ils m'appelaient par mon prénom ( alors qu'avant ils ne semblaient connaître que les sobriquets déshonorants dont ils m'vaient affublés..)et me disaient de me calmer.Mais il était trop tard.

je plantai encore mon cutter et cette fois , c'est cet enculé d'O. , le beau gosse de service qui en fit les frais.

Cetait trop marrant de voir ce con pisser le sang et me supplier de lui laisser la vie sauve,je lâchais mon cutter et m'écroulais secoué par un rire incontrôlable ,un rire dément ,un rire de fou...

Je riais encore aux larmes quand les autres sont venus me chercher,et je riais toujours même carapaçonné dans leur camisole...




SORRY pour les fautes d'orthographe mais je suis au boulot et je dois me hâter de finir...

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