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Abîmes poétiques : le forum » Vos textes (publication libre) » Archives : avril - septembre 2004 » Coeur noir « précédent Suivant »

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Anonyme
Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 19h09:   

Mon Cœur, je me le suis fait déposséder
Par la personne à qui je lui aurais donné
Mon Âme est aussi partie
De toute sensation, je suis démunie

De bonne humeur je me suis fait un masque
Mais il est difficile de le soutenir en place
J’aurais tant aimé revenir dans le passé
Mais il est trop tard, tout est vraiment terminé.

Je regrette seulement qu’un choix
Jamais j’aurais du le dire a toi
Tout serait resté comme avant
Sans que j’ai de doutes ni d’atermoiements.
JG
Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 22h33:   

Je sais tu ne vois pas… pourtant je me souviens
Dans ce passé banal la vieillesse assassine
Comme un soleil dissout... dans la paume des mains
La porte refermée... au hasard de nos spleens


Les autres c'étaient nous… hier, dans ma mémoire
On s'était reconnu au détour d'une fête
Sans même se connaître
Osant à peine voir cet ange qui passait...
Dans le noir de nos têtes

Les autres c'étaient nous.. hier… je me souviens

Avec ce goût perdu... le sucre de tes lèvres
Ta source d'infinie...
Tes parfums défendus
Tes chemins dilués... noyant dans une fièvre
Tant de mots insensés... qui ne te touchent plus

T'en souviens-tu hier…

Avec nos yeux plongés… dans ces îles lointaines
La mer dans ses copeaux... Ce phare... t'en souviens-tu
Nos mains se rencontraient... aux heures que l'on traîne
Et du sel sur ta peau...
Comme un soleil fondu

Je sais tu ne vois pas… tellement tu me manques
Dans ce passé banal la vieillesse assassine
Pour tant de souvenirs de vagues de calanques
À la porte du cœur…
Ouvert à double tours
JG
Envoyé lundi 26 juillet 2004 - 22h47:   

Te revoilà toi… Dans le matin dressé éprise et prisonnière
Dans nos mains, dans nos airs, où nos lignes se lovent…

Te voilà des « hier » et des lèvres des nuits
Et des mots qu'elles supposent, murmurés d’une pierre...

Te voilà verte ou bleu, et d’un fond sans pareil, colorée du souv'nir

Magique de tes ombres à recoudre le temps.
A résoudre les larmes du meilleur qu'on enterre au malheur et au pire.
Te revoilà enfin ! A conter ses folies.
Au brillant de tes yeux, celles aux mains qu’on devine.

Te revoilà sans fin… Couturée dans les lignes

Celles d’un paysage, celles d'un peuple.
Partout sous d’autres yeux, qui sans cesse te regardent.
Partout… De tes visages, les pillards de tes rêves, enfantés d’une nuit...
Pour celui qu’on suppose
Celui qu’on t’imagine
Aux fraîches trajectoires, confessées des racines…Au compte des délits

Tu viens d'Avenir blême.
Des cris aux passerelles
D'empreintes invisibles

Au propre figuré
Sur un air de tes veilles
Désordonnée de rire

Avec seulement moi, tout seul, qui te regarde
Avec un peu de toi, sur ma gueule de vaurien, d’incohérences au monde

Seulement seul, sans toi, si Loin...
D'un peu de toi... sans toi... D'un peu de moi de l'ombre

D'anciennes peurs, qui te décrivent.
Tant de gouffres en silence… Où tes encres dérivent
Tant de sources à tes larmes
Au rêve qui t’abandonne… Tant s’envolent les jours

Te revoilà toi… Tellement d’Imaginaire
Tant j'aime dans mes rêves
Personne d'autre que nous

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