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aurore cailleret
| Envoyé mercredi 08 septembre 2004 - 23h02: | |
Souviens-toi des voix aigües qui rôdent dans tes nuits les douleurs sombres qui torturent ton repos les râles mélés de soupirs.Gémissements et cris les plaintes ravageuses qui coulent en flots. Et ton nom qui résonne dans mes tempes elles, prisonnières de ce crâne fiévreux ce crâne où tape comme un fou mon sang qui décrit les courbes de ton nom qui hante Respire mon ombre plonge au creux de mon air j'attend de voir fondre le sol, les murs et la lumière. La bouche entrouverte comme un cercueil ton corps, mon amour, devient ma terre d'asile les yeux se ferment et la mort au bout des cils laisse ta voix porter le souffle de mon deuil. |
Hein?
| Envoyé vendredi 17 septembre 2004 - 18h06: | |
Les regards dissipés et les paroles vaines L’amour siliconé d’un fantôme à la traîne L’alliance pour mille années et son feu qui nous pousse A ces Roses annuelles où le rose s’émousse Ces rides qui trahissent l’infini sous l’étoile Dans un ciel d’agonie comme une âme se voile Du silence haletant chaque nuit d’infortune Comme un pas de géant qui n’atteint pas la lune Sous le phare des néons chaque jour finissant Au tissé de nos draps à recoudre le temps Où se couchent nos ombres où se glisse ta peine A ton ventre en sursit comme coule la Seine Mille années de lumière et tu comptes déjà Tant de lustres sans yeux dans mes mains assassines D’imparfait de nos heures où ton rêve s’en va Au craquant du vernis les aurores orphelines |
Aurore (Aurore)
Identificateur : Aurore
Inscrit: 9-2004
| Envoyé vendredi 18 février 2005 - 18h40: | |
qui es tu? aurore |