Auteur |
Message |
Traoumad (Traoumad)
Identificateur : Traoumad
Inscrit: 7-2003
| Envoyé vendredi 29 avril 2005 - 22h20: | |
Ecrire c’est, Poser des sourires sur ses soupirs. Accrocher des rires d’enfants à ses souvenirs. Ouvrir des parenthèses sur ses silences. Donner des nuances à ce noir que l’on pose sur ce blanc. Au détour du temps qui passe, apposer à ce que l’on allait dire l’apostrophe de son doute . Enfin peut-être … ! Traoumad |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé vendredi 29 avril 2005 - 23h08: | |
Oui, écrire, c’est ce que tu as écrit (précisément) dans ton poème – et bien d’autres choses encore. Cependant ce qui est écrit prend aussitôt une existence qui se révèle moins même que fantomatique. Rimbaud, dans "Barbare" (Illuminations), en avait conscience, semble-t-il. Aussi, après avoir écrit : "Le pavillon en viande saignante sur la soie des mers et des fleurs arctiques ;" ajoute-t-il entre parenthèses : ("elles n’existent pas.") |
Rienadire (Rienadire)
Identificateur : Rienadire
Inscrit: 2-2005
| Envoyé mercredi 04 mai 2005 - 12h09: | |
Il écrit avec la main Jeu de main,jeu de vilain. De vains écrits,l'ecrivain Ecrit tard sur son écriteau. GLUBS! |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 04 mai 2005 - 23h05: | |
Oui. Ecrits vains de l’écrivain. Il y a beaucoup, beaucoup de fleurettes, joliesses que l’on cueille tant que dure une saison ou une mode – mais chacune d’elles a sûrement sa raison d’être. Il y a des arbres aussi. Mais très rares sont les arbres millénaires ou destinés à devenir tels. Il en va un peu des œuvres des écrivains comme celles des œuvres de la nature. |
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 04 mai 2005 - 23h21: | |
Baffe ! ... comme des oeuvres de la nature Merci G.B. |
Nao (Nao)
Identificateur : Nao
Inscrit: 6-2004
| Envoyé samedi 07 mai 2005 - 9h05: | |
écrit encore traoumad, j'adore |
Tm (Tm)
Identificateur : Tm
Inscrit: 1-2005
| Envoyé mercredi 11 mai 2005 - 14h30: | |
Poème-papillon doué de chant, tel un oiseau. |
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé samedi 14 mai 2005 - 9h58: | |
"apposer à ce que l’on allait dire l’apostrophe de son doute" Joli !! Sait-on seulement pourquoi on écrit ? Et la raison est-elle toujours la même, quelle que soit l'humeur du moment ? Et sait-on pourquoi on ne peut plus écrire, certains jours de basse-fosse ? Je me pose souvent ces questions. En tout cas, tu as une belle définition, pleine de légèreté |