erika.nargil (Abaca)
Identificateur : Abaca
Inscrit: 4-2004
| Envoyé samedi 15 janvier 2005 - 23h35: | |
Vie que t’ai-je fait, voilà que tu me maltraites Mes bonnes libations, à ton envers ont un revers Tu dévores vorace, mon corps d’un geste pervers Et tu me conduis légère, au duel de l’insensée peine * Président des endémies, tu ouvres l’incartade De la horde des picadors, qui attisent l’aiguillon Taureau corps, toison noble, tu te montres destruction Tu ne sauras périr, aux châtiments, des durs stigmates * Tu crois vaincre de ta puissance, leurs intransigeances Une, deux, cent fois ils te piquent, à souffrir ces douleurs Que tu repousses démontrant, la vraie valeur de ta peur Mais la multitude entame, ta résistance à leurs exigences * El Matador virus entre dans l’arène, cape d’hypnose Tord au corps tu t’endors, ton agilité rend sa faiblesse Ton museau fume, des transpirations de leur bassesse Il te défie dans sa facilité, de te tenir dans sa psychose * La lame d’incubation brille, haut dans sa main austère Taureau corps tu le sais, tu tomberas dans l’inconscient Tu titubes, trop de maux ont couvert ton être patient Dernier regard il te prévient, enserre cette langue de vipère * Taureau corps tu n’es plus, on t’entraîne membres amorphes Vers le sorcier blanc, main scalpel c’est la dernière nouvelle Corps tu t’inclines devant ta maladie, vertiges vers la passerelle De ton retour à la bonne santé, redescend de ce pic qui te déforme **** |