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Christiane (Christiane)
Identificateur : Christiane

Inscrit: 12-2004
Envoyé dimanche 16 janvier 2005 - 15h36:   

Aux quatre coins du vent
L'ombre d'un nuage

Aux quatre coins du temps
L'homme est de passage

Pour si peu de temps
Comme feuille au vent

Cherchant un rivage
Courant droit devant

Cherchant un mirage
Tellement important

Aux quatre coins du vent

Qu'il oublie d'aimer
Mais d'aimer vraiment !
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé dimanche 16 janvier 2005 - 21h27:   

Chanson. Poème aéré. On a le temps d’y respirer (de le respirer) et de constater que, dans leur murmure, ses mots disent la vérité.
(L’antépénultième vers doit être une erreur de copie)
Christiane (Christiane)
Identificateur : Christiane

Inscrit: 12-2004
Envoyé dimanche 16 janvier 2005 - 22h07:   

"antépénultième" : c'est l'avant avant dernier ? alors c'est la répétition de "aux quatre coins du vent" : c'est voulu, c'est tout le dérisoire de la course, de la recherche de "réussite" ou autre.
Pourquoi, il ne te plait pas ? Tu trouves qu'il romp le rythme???
André Carruzzo (Dreas)
Identificateur : Dreas

Inscrit: 1-2005
Envoyé dimanche 16 janvier 2005 - 22h40:   

Oui!"Antépénultième", c'est l'avant avant-dernier. Dans ce cas-là, je l'aurais mis tout à la fin. Pour moi, il rompt le rythme, en effet.
Mais c'est toi la "cheffe", c'est toi qui décides.
Tm (Tm)
Identificateur : Tm

Inscrit: 1-2005
Envoyé lundi 17 janvier 2005 - 9h24:   

Je suis d'accord avec André pour dire que c'est là une très douce chanson, quoique amère.
Je ne suis pas gêné, moi, rythmiquement parlant, par l'antépénultième, mais par celui qui le précède: "tellement important". A moins que, Christiane, tu aies voulu qu'on y trébuche...
M-C Escalier (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé lundi 17 janvier 2005 - 10h35:   

On retrouve en effet la même legèreté de rythme que dans "Une journée d'hiver". C'est très agréable à lire.

Pour "Tellement important", je suis d'accord avec TM, quelque chose ne va pas. Pour moi, ce n'est pas tant le rythme (j'accepte volontiers d'élider le 2ème "e" de "tellement"). C'est plutôt une question de registre de langue, tout à coup familier dans un poème très "poétique".

Je regrette un peu ce côté trop sciemment poétique du texte, les jolies images un peu convenues à mon sens. Je lui préfère "Une journée en hiver" qui mariait si bien legèreté, mystère et mélancolie. En tout cas, j'applaudis ici la prosodie.
Christiane (Christiane)
Identificateur : Christiane

Inscrit: 12-2004
Envoyé lundi 17 janvier 2005 - 11h33:   

merci à tous pour vos remarques, pour être franche, ce poème est assez ancien, et je l'aime moins que d'autres que j'ai commis; il est plutôt en rapport avec une vision chrétienne du monde, l'idée que 'lhomme oublie son âme. Je ne pense pas le changer, mais je reconnais ses imperfections.

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