Jean-Pierre Guérin

Je m’en vais.



C’est décidé, je m’en vais. Où? Tu le sais c’est toi qui m’en a donné
l’idèe.
L e pays où je dois aller toi seul le connaît, tu m’en as souvent parlé
la nuit quand je rêvais.
Tu sais le pays où l’on peut voler où rien est lourd à porter tout est
lèger ,lèger, léger.
Pas besoin de valise pour y aller c’est toi qui me l’a raconté. Là bas
ou là haut,je ne sais pas,tout est prèt on nous attend avec l’amour
comme seul cadeau.
Plus de haine,plus de guerres on vit bien avec rien.
Rien n’est noir,rien n’est blanc. Tout est bleu.
Les soleils sont bleus et les lunes aussi. On peut mème les décrocher si
on en a envie.
Le soleil ne brûle pas et la lune n’est pas froide.
C’est le pays rêvé où tout les désirs d’amour deviennent réalité.
On ne conjugue qu’un seul verbe ,le verbe aimer, les autres on les a
oubliés.
T u m’as si bien parlé de ce pays que je n’ai cessé d’en rêver. Tu vois
je ne l’ai pas oublié et, c’est là que nous devrions tous aller.
Mais, tu ne m’as jamais dit par où l’on devait passer.
Le chemin est il caché, est il difficile à trouver.
Est ce un chemin facile, est il plat et ombragé ou est il rude,
ensoleillé et plein d’embûches car, si c’est le cas je crois que ce
chemin s’appelle la vie.


ANNIE.