PleurerJ ai essayé pourtant mais mes yeux furent
arides
Tout au long de la nuit mon front plie de rides
Essayait vainement, s'escrimait sans pouvoir
Tirer l'eau salvatrice, car c'etait sans espoir
Il ne pleuvrait donc pas, mon salut et ma peine
Ne viendraient donc jamais, faisant place a la haine
Se déposant sur moi, recouvrant mon amour
L'émoi n y était pas, le malaise était sourd
Ma vile lâcheté exhaustait mon décès
Qu'il fut rouge ou blanc, qu'il crève enfin l'abcès
D'un destin sans majeure, d'une lutte sans objet
Puisque seul l'amour peut être un vrai projet
Je n ai donc plus de fin et m'en remet a toi
La déesse mes yeux, pour défaire le toit
Qui retient sans vergogne, les larmes pour ma belle
Par pitié qu elle le veuille, car mes yeux sont a elle
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