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RGOUBET
Envoyé vendredi 30 janvier 2004 - 2h35:   

LES CONS BAS

Sur les champs de bataille s’épuisent de longues guerres,
A ne durer cent ans, ne durant que trop longtemps,
Et au front monteront les fils de pauvres mères,
Les nôtres se rideront aux outrages du temps.

Sur les champs de bataille, là ou la vie se perd,
Comme les illusions de tous les combattants,
A l’unisson pourraient s’élever contre la guerre
Les cris de ceux qu’on tue, et qui sont nos enfants.

A ces bruits de l’enfer, aux bouches des canons,
J’ordonne de se taire, de ne pas me tenir front,
Suffisent les conflits aux parfums délétères,
A se battre il faudrait trouver meilleurs raisons !

Arguer d’une religion, l’imbécile critère,
Ne laissons pas se rouiller de si jolis canons,
Ceux de la beauté sont ceux que je préfère,
Pour bien les célébrer, si la trêve nous faisions ?

Non, la poudre de riz n’est pas poudre de guerre,
Et un foudre de guerre, moi, point je ne suis,
Viens avec moi, belle amie, ma douce étrangère,
Maquiller ton visage, quitter mon vilain treillis.

Tant qu’il y aura des hommes, il y aura des guerres,
Me germe une idée que je viens vous livrer ici :
S’il ne demeurait plus que des femmes sur la terre,
On pourrait, Dieu m’entende, éradiquer les conflits !


Robert GOUBET

PS :
Je parle sans illusion, a défaut de me taire,
J’en ai marre du bruit de tous ces vrais faucons,
C’est dans un bistrot que se ménent toutes mes guerres,
S’il vous plait, garçon, portez-moi donc un canon !






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RGOUBET
Envoyé vendredi 30 janvier 2004 - 2h13:   

NOS CAMPAGNES

Que sont nos campagnes devenues,
Celles que nous avons parcourues
Et tant aimées?
Elles sont semées de bêtes mortes
Et qu’hélas nul vent n’emporte
Bien loin de là...
Par ici passe la cocotte*
Et au fléau, pas d’antidote,
Ca attendra.
Veaux,vaches,cochons et autres moutons
Tous sur la paille resteront
Et pourriront...
Il faudra s’en débarrasser,
Pour voir le mal s’éradiquer,
Avec succès ?
Comme Jeanne qui porta l’oriflamme,
Finiront dans d’horribles flammes
Les animaux.

Partout, ce sont bûchers
A l’odeur qui empeste
Érigés pour guérir
Le monde de cette peste.

Que sont nos campagnes devenues,
Sans animaux,elles sont nues.
Guernica, tu as eu ton Picasso,
Campagnes, qui saura brosser vos tableaux?

Robert GOUBET
Mars 2001

*Nom donné à la fièvre aphteuse par les gens de la profession.







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