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Virgule
| Envoyé jeudi 29 janvier 2004 - 22h54: | |
Ça vient… tu sais petite… On ne sait jamais d’où À peine viens-tu à naître…Et déjà tu te couches Dans le matin dressé Quand le rêve se mouche Comme au ventre d’hiver… dans la trace des loups Quand l’automne se froisse au plus clair des saisons Quand se fanent les fleurs dans le froids de tes yeux Quand le rose voit rouge un amour diapason Qu’aux lèvres s’abandonnent où s’invente le bleu. Ça vient… tu sais petite…On ne sait jamais d’où À peine viens-tu à naître… Et déjà des vautours Planent, tournent et s’élancent Au premier carrefour Sous le fard des anges…A la mort à l’amour A t’offrir des lunes… Dans leur ciel des mouettes Dans leurs îles lointaines… Enivrés de serr’ments D’inédits de Van Gogh Au soleil qui s’émiette Où la fleur est du mal… Le silence fait d’argent Dans un gris cathédral… Fait de dômes et de voûtes Dans un lit jamais fait… En vitrine en tes rêves Où les dés sont jetés A chaque heure de ta route Comme un dieu de hasard… Dans son ciel qui crève Puis un jour petite… On part on ne sait où C’est à peine qu’on t’aime…Et déjà tu te couches Dans le matin dressé Quand la mort se mouche Dans son ventre d'hiver… Au parking des cailloux
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