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Virgule
| Envoyé mercredi 28 janvier 2004 - 22h16: | |
Virtuellement... j'entends ! Comme je reste là, rien qu'à te regarder et sans vraiment te voir Rien qu'à te deviner l'autre coté de la mer, l'autre coté des maux que des phrases atténuent. Et dans nos processus touffus, à chercher nos langages dans le musée des métaphores. A t'inventer une âme… À faire de l'esthétique sur la beauté des choses. Du beau qui s'analyse, dans ces airs de contacts qui jamais ne se touchent. Comme je reste là, l'autre coté de toi, avec l'amer en prime, et cet amour malade. Comme je reste là, à faire semblant de tout, de savoir t'écouter, et sans même t'entendre, ma tête entre tes mains. Un jour je te dirai mes pages odorantes et les paquets de mer qui giflent les bateaux Un jour je te dirai ces heures qui s'inventent et les vagues qui blessent le bas-ventre des filles. Un jour je te dirai, "je t'aime"... Et tu n'oseras pas. Quand je ne serai plus, qu'un miroir qui se brise, sans souvenirs de gestes sans odeur et sans voix… Comme je sens déjà comme une nuit béante, ses bras à peine ouverts, aux instants disparus L’artificiel rire, hissé jusqu’aux épaules, aux mains jamais posées, des mots qui se sont tue Comme déjà le froid, des soirées nonchalantes, les menthes emmêlées, au rêve à peine su La parole donnée Celle qui pousse au ventre La couleur peau d’un livre que tu ne liras plus.
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