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Virgule
| Envoyé mardi 27 janvier 2004 - 18h41: | |
Te revoilà toi… Dans le matin dressé éprise et prisonnière Dans nos mains, dans nos airs, où nos lignes se lovent… Te voilà des « hier » et des lèvres des nuits, dans les mots qu'elles suposent, murmurés d’une pierre... Te voilà verte ou bleu, et d’un fond sans pareil, colorée du souv'nir Magique de tes ombres à recoudre le temps. A résoudre les larmes au meilleur qu'on enterre Au malheur et au pire. Te revoilà enfin ! A conter les folies. Au brillant de tes yeux, celles aux mains qu’on devine. Te revoilà sans fin… Couturée dans les lignes Celles d’un paysage, celles d'un peuple. Partout à d’autres yeux, qui sans cesse te regardent. Partout… A ces visages, les pillards de tes rêves, enfantés d’une nuit... Pour celui qu’on suppose Celui qu’on t’imagine Des fraîches trajectoires, confessées des racines…Au compte des délits Tu viens d'Avenir blême. Des cris aux passerelles D'empreintes invisibles Au propre figuré Sur un air de tes veilles Désordonnée de rire Avec seulement moi, tout seul, qui te regarde Avec un peu de toi, sur ma gueule de vaurien, d’incohérences au monde Seulement seul, sans toi si Loin... D'un peu de toi... sans toi... D'un peu de moi sans rien Lorsque tu pleures, pour que t'écrives. Avec ces restes de silences… Comme un radeau chavire Aux sources de tes larmes Au rêve qui t’abandonne… Tant s’envolent les jours Te revoilà toi… Tellement d’Imaginaire Tant j'aime dans mes rêves Personne d'autre que toi
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