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ÎLHYENNE
| Envoyé jeudi 29 janvier 2004 - 11h30: | |
Dans l'écume d'une on dine l'embrun d'une six reines aux pas gaies d'une barque au vol lent d'un mât quelque et nulle part en une pas sable dévoilée mi-plume mi-stère... ÎLHIENNE
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Fée carabosse
| Envoyé jeudi 29 janvier 2004 - 7h37: | |
où peut-on te contacter, Marin d'eaux fortes ? |
   
RGOUBET
| Envoyé vendredi 23 janvier 2004 - 19h59: | |
ILS ONT FOUTU LES VOILES… Ces enfants de Saint Malo partent affronter les flots, C’est pas la mer à boire, à en faire des histoires, Qu’ils sauraient raconter, le soir, à la veillée, Quand leur sol d’Armor, ils pourraient retoucher. Parfois, ils pleureront, le sel est trop amère, Et l’eau douce ne saurait remplacer une mère, Jamais ils n’avoueront que le périple est dur, Et ces pieux mensonges leur gardent l’âme pure. Souvent, ils chanteront, en buvant de la gnole, Ils casseront la graine, se foutront des torgnoles, En vrais marins qu’ils sont, des bretons pleins de foi, Enfantés dans l’horreur de familles sans joies. Et ces pauvres débiles, oubliant pères et mères, Les caps, ils doubleront, tout autour de la terre, Tout en courbant l’échine, en faisant le gros dos, Non, il n’est pas facile d’être un vrai matelot. Ils ont gagné la mer, en guise de premier lot, A retirer à terre, à la fin du boulot, Leur bateau est de bois, leur volonté de fer, Et leurs femmes aux abois, livrées à la prière. C’est une rude loi, aux senteurs de l’enfer, Et qui passé le goi, fait d’eux des gens austères, Ils en portent le poids, sous les deux hémisphères, C’est leur unique choix, pour vaincre la misère. Les temps sont révolus, tout ça, c’était hier, Aux jours d’une marine qui n’était pas peu fière, Leurs fils vont régater, loin de leur Finistère, En des défis lancés aux marins de la terre. Pauvre marine en bois, triste marine de fer, C’est sous les océans qu’elle s’en va-t-en guerre, En un adieu aux toiles, salut le nucléaire, Alors, moi, j’mets les voiles, destination mystère. Robert GOUBET
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