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RGOUBET
| Envoyé vendredi 23 janvier 2004 - 19h43: | |
Non,je n'ai jamais vu la mer, Quand elle est Rouge Et en colère, La mer de Chine, A l'encre amére, La mer d'Aral, Futur désert, Pour amiral En fin d'carriére, La mer d'Oman Sous sale temps,, Ni la Caspienne, Qu'à celà ne tienne L'amére à boire Par désespoir, La mer,le soir Qui se fait Noire Non,Je n'ai jamais vu la mer Ami,et ça me désespére! Superbe ta réplique, pleine d'humour et de tendresse mélangés, à consommer, sans modération! Bravo, Virgule, et repasse quand tu veux... Amitiés.RG
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Virgule
| Envoyé vendredi 23 janvier 2004 - 6h58: | |
L’amer et moi c’est comme la Mer Et moi la mer… Je te la prends je te la serre je te la voile Je te la pisse de ma hauteur Pour qu’on la r’trouve dans un canal La mer amère Comme on se quitte La nuit le jour Quand elle vient… La mort en ligne quand elle s’invite Des profondeurs Et du chagrin Avec ses fronts rebondissant dans l’air béant de l’esthétique Dans ses émailles aux ossements de fil à fil Des restes d’îles et de fantômes communiquant dans ses dentelles Aux processus dans ses courants à ces messages dans leurs poubelles Dans ses lambeaux dans ses tessons sur fond de rires…d’humilité Derrière les vitres qu’au jusant résonne un chant d’éternité Quand ça remonte Au d’ssus des quilles De voile en voile Comme des mains L’amour en moins, pour une fille Au ciel d’hier Sans lendemain Comme tu crois Comme je danse La mer et « Je » La mer et «Tu » Comme tu vas Comme tu penses L’amer et toi Comme tu peux L’amer et « il » Dans sa rafale La mer et saoule A vague lente Au goutte à goutte Pour qu’on avale La mer à boire Comme le vin La mer et Toi…Si ça te chante, si ça te dit, quand ça te pleure Même la Rouge je te la trempe, je te la vire en quat’e couleurs Quand sous le fard l’amer enlise quand t’as la gueule du mauvais temps Quand le bonheur dans ta valise se fait les ongles avec les dents Quand ça descend Comme une rampe Je te la Alpe je te l’abuse Je te la menthe Sur fond d’odeur Je te la brode Dans mes crayons Je te la hisse Pour qu’tu t’éventes Jusqu’aux épaules En cas malheur je te la grise Avec la langue La mer en bleu Pour pas qu’tu pleures… T’as jamais vu la Mer
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RGOUBET
| Envoyé vendredi 23 janvier 2004 - 1h19: | |
LA MER EST AMERE… Sur la Méditerranée, cette baignoire, Moi, j’suis capitaine de bateau lavoir, Au large, je rêve de mettre les voiles, Un cinéma à l’impossible toile ! Je n’sais plus à quel saint me vouer, Moi, le gros bras, le tatoué, J’suis là, sur le vieux port, debout, Sur une bitte, un espar tire par à coups. J’suis capitaine, pas matelot, J’ai jamais gerbé dans les flots, Entre les rives, les quais du port, J’fais la navette, toujours et encore. Entre deux quais, entre deux eaux, J’ai envie de me foutre à l’eau, Pagnol ne s’ra jamais que du cinéma, Des joyeusetés pour l’Alhambra ! Au cinoche, théâtre sans étoiles J’y vais pas pour faire festival, Je m’paye du X, du vrai porno, De sales toiles à matelots ! Un jour, j’l’aurai ma revanche, J’partirai traverser la Manche, Sur un grand bateau, le Jules Ferry, Si jamais la chance me sourit. Je commanderai une marie-salope, Pour moi, vraiment, ce serait le top A collecter tout un tas d’ordures, Je me ferai un peu de carbure… Mais…, La manche, j’la connais,depuis que j’la fais, Sur le quai, ils passent, le regard mauvais, J’leur tends ma sébile, hélas rien n’y fait, Sur terre, sur mer, personne n’est parfait. La mer reste amère, j’navigue sur son eau, Qu’est-ce que j’peux y faire, pauvre matelot ? Y’a plus d’bastingage sur mon vieux bateau, Qui résiste à l’age, moi, j’céde aux apéros ! Robert GOUBET
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