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Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 23h19:   

Moi poète et mon cul


Tant l’ode sublimée, rend ma pilule amère et ta parole mince…
J’en garderais caché, sous quelques apparences… Grimé, le sentiment …
A moi, qui ne m’accorde, à longueur de silence, que liberté lyrique.
A moi ! Avec tous les plaisirs, rêvés, chimérisés, et supposés douteux…d’un goût pharmaceutique…
Du « Je »! De mots, sophistiqués à d’autres servitudes…
La gueule dans mes crayons…en juge hiérarchisant, les cœurs en esclavage
Moi, d’une langue inventée, vocabuloscopique, hostile à tout un monde, à mes gueules d’improbable.
Moi, ce loup solitaire, délégant ses morsures, aux juges, à leurs calendriers, aux iniques manœuvres, du Bien comme du Mal !
Moi ce moellon dans l’astre, aux galeries de Neptune, aux routes d’androgynes, dispersé d’idées noires…
Moi, d’ici ou d’ailleurs… à tailler ses crayons, aux fissures de l’arbre…
Mon arbre et comme moi, au planning du vent, mon arbre séculaire, aux cotés d'autres chênes, avec le même sang…
Mon Arbre et comme un Double, pour une vue plus saine et qui indiquerait, là, où je me suis planté !
Aux gestes loin d'une tête, ces armes Inégales.
Aux noyades de rire, d’émail de l'enfance…Aux airs démocratiques, comme des jouets d’adultes.
Au passé composé, d’instants de contorsions, au prix de tout silence, derrière chaque serrure.
D’un tableau dans l’image, libre et vindicatif, à ma propre nature.
Moi d’un air attachant, d’un paysage mouvant, éloigné des tempêtes où mon regard statique, viendrait prendre l’hiver, au bout d’un été bleu.
Aux portes sans issue, issues des essayages, roulés dans l’écriture, au noir d’une maison, les nuits de commissures…
Avec pour seul ennui, d’inavouables extases, aux vagues épidermes, l’odeur des plaisirs…
Du faux sous l’apparence, toujours cette distance…Ces lignes illisibles, dans mes desseins instables, au compte des délires
Des "Hier "et de "Rien", sinon d’un pacte habile, avec le sentiment et je ne sais quelle brûlure.
Moi, d’une autre moitié, cachée derrière un double, de l’autre coté d’ma tête, invisible au présent, quand le vers me rallume…

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