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Jade (Jade)
Identificateur : Jade

Inscrit: 11-2001
Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 23h54:   

Bonsoir Virgule,

Cet écho de tendre mélancolie jouée sur les cordes d'une poésie ajourée est un accroc de brume qu'un paysage a peur de perdre, perd, pleure d'avoir perdu... De ce napperon de brume vous avez fait un carré de mousseline qu'on ose relire à peine de peur d'en agrandir le déchiré.

Pourtant je l'ai relu, des frissons pleins les bras des larmes au bord des yeux, parce qu'il est un bijou de poésie dont je vous remercie,
encore et encore...

Je me permets de souligner ces deux vers, superbes...

J’avance dans la sensualité de gestes imaginaires
L’autre partie de moi, dans les matins d’un autre.


Les émotions nées entre "invisible" et "gris cathédral" font les plus beaux poèmes...
Encore merci !

Bien à vous,
Jade *
*
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Virgule
Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 22h45:   

J’avance les yeux fermés, dans cette nuit de chien…

J’avance en attendant l’amour, ma muse...
Ma muse pour que j’avale… accroché… le destin…
Pas celui-là !
L’autre !
Celui qui marche seul…
Celui qu’on ne rencontre pas..

Mon destin et ma muse
Aux olympiades de mon nombril
Avec mes mises à l’heure
Dans la broussaille bi-journalière d’une extraction de verbes, à lui prêter des mots.

J’avance dans la sensualité de gestes imaginaires
L’autre partie de moi, dans les matins d’un autre.

Moi et ma triste vie
Dans l’invisible monde, avec la sénescence de ma chienne de peau.

Ma muse démuselée, dans les passages étroits de mes lignes de mire…

A ses seins libérés..
Son ventre disponible
Dans l’ombre cavalière des draps d’un autre lit…

A sa bouche rassasier…de fleurs à fleur de peau, au centre des écumes…

A ses lèvres abusées, dans la syntaxe que j’injecte, dans ses rêves à distance…

Quand se pointe mon vers
Quand se pointent ses gorges, au piano de mes doigts…

Ma muse comme la mer, haute dans ses trafics, dans sa petite mort

Ma muse comme au jusant…
Qui me va, qui me vient, dans mes mains dans le vide…
Et qui meure d’encore…

Ma muse quand tout fout l’camp
Dans un gris cathédral

Ma muse, moi et mon chien et le temps qui m’affale

Ma Muse, Moi et mon âge, comme un vieux chien qui dort…

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