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RGOUBET
| Envoyé jeudi 22 janvier 2004 - 18h39: | |
FRANZ, Ne te réjouis pas trop vite, mais je ne suis pas, hélas, l’auteur du pamphlet signé Anonymus, que je trouve par ailleurs fort bien envoyé. Accédant à l’autorisation que tu nous délivres, mon cher Anonymus, hé bien, admiratif, je le suis, et sans restriction aucune !J’aurais pas fait mieux ! Quand à toi, Franz, comme je te l’ai déjà dit moult fois, mêle toi de ce qui te regarde, et reste bien au chaud au coin de la cheminée, par les froideurs qui sévissent dans ton Québec, la belle province que j’aime tant, et pour laquelle j’embarquerai d’ici 3 semaines, histoire de changer un peu d’horizon…. Si j’osais, je te demanderai presque ton adresse, non point pour aller te distribuer de gros becs à gogo, mais juste pour faire un brin connaissance, un visu, comme on dit… Tiens, je pourrai même te porter quelques photos de l’impasse Florimont, pour réveiller en toi des souvenirs de jeunesse, me trompe-je ?j’ai cru découvrir quelque nostalgie à lire ton(beau) poème intitulé à Georges Après tout, nos chamailleries enfantines n’ont pour seule valeur celle que l’on veut bien leur accorder, et notre monde ne s’en porterait que mieux si on savait les éluder… Non, le poète n’a pas toujours raison, contrairement à ce que Jean Ferrat a mis en chanson dans la bouche d’Aragon. Alors, Franz, puisque poète tu es…. Sans rancune, juste un peu agacé, je te salue, sinon cordialement, du moins amicalement. Robert GOUBET
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Anonymus
| Envoyé jeudi 22 janvier 2004 - 13h12: | |
Excuse-moi Franz, mais tu chantes faux. Je dirais même que tu chantes de travers. Ecoute plutôt mon imitation de Berthe Sylva : « Dans ses grands yeux tout remplis de tristesse On voit perler des larmes de chagrin En se cachant le P'tit Boscot s'empresse De s'essuyer du revers de la main Qu'ai-je donc fait pour que chacun me raille Je sais pourtant qu'ils ne sont pas méchants Mais c'est mon sort il faut vaille que vaille Subir les mots les plus désobligeants » Pas mal non ? Bon, je suis parti un peu trop dans les aigus mais mes trémolos n’en étaient que plus émouvants. Je vous autorise à être admiratifs. Anonymus
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franz (Franz)
Identificateur : Franz
Inscrit: 9-2000
| Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 20h09: | |
Et Hop! C'est reparti! " V'là le Père Noël qui nous arrive " Tam tadi lam ta dili dili dilam " Avec ses gross's renn's et pis ses étrennes " Faut s'lever d' bonn' heur' " Pour qu'i' soit de bonne humeur (la Bolduc) |
   
Robert GOUBET
| Envoyé mercredi 21 janvier 2004 - 1h59: | |
L’INTOLERANCE Si pour toi l’élégance Consiste à me mépriser, J’avais pour espérance De te voir apaisée. Si l’amitié à outrance Est signe d’engagement, Je garde sous silence, Ma peine du moment. Et si mon impatience En ses limites parvient, Songe que ton inconséquence N’est qu’un plaisir malsain. Pourrai-je encore longtemps, Je n’en suis pas certain Mais, je veux pour l’instant Rester toujours serein. Différence que tu dis, C’est quoi cette différence ? S’il faut que je me plie, Ou est la tolérance ? Et si les ressemblances En fait, n’étaient qu’des leurres, Ce sont les différences Qui pourraient souder nos cœurs. Différence, ressemblance Sont bien plus que des mots Victimes d’intolérances D’une poétesse en sabots. Oui, ma peine est immense, Qu’ici, je viens étaler, Et toi,amie, ton indécence Quand sauras-tu la voiler ? Robert GOUBET Vois-tu, Jade, le pire dans ton comportement pourrait sembler chose bénigne, voire digne d’un petit sourire en coin.. et pourtant. M’assimiler à un animal , à un chien, auquel tu condescends à donner ta mimine, rien n’est plus bas ni plus vil, c’est le mépris exacerbé et porté à son paroxysme, issu d’un intellect passablement brillant, ce qui envenime encore davantage l’insulte tout en rabaissant celle qui la profère. Tu commences bien mal l’année, j’ose cependant espérer pour toi que tu la vivras heureuse, au fil de ces 366 jours qu’elle va nous égrener, puisqu’elle est bissextile, et que tu la termineras dans de meilleures dispositions d’esprit, et dans une forme physique acceptable malgré tes problèmes de santé. Quant à moi, trop heureux d’être tiré d’affaire d’une galère plutôt mal barrée, je suis dans une condition tant physique que morale toutes deux sur une pente ascendante, et je revis, plus fort d’un état d’esprit qui sait à présent davantage faire le distinguo entre la vague et l’écume, celle des jours, comme l’ a écrit…j’en sais plus rien, un plumitif quelconque, et j’men tamponne le coquillard. Allez, sans rancune, dame Jade, mais c’est la dernière fois, et pace et salute, comme ils disent chez eux, nos insulaires…. Robert GOUBET Herge, Bronzibus...
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