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Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé lundi 05 janvier 2004 - 12h23: | |
Bonjour, evelange. Moi aussi, je suis ravie de te retrouver. J'espère que nous nous croiserons souvent ici pour continuer le dialogue poétique. Mille bises pour la nouvelle année. |
   
evelange
| Envoyé lundi 05 janvier 2004 - 10h50: | |
Quel plaisir de te retrouver mc. Un texte superbe en corolle limpide, à la perfection rythmique que j'apprécie tant. |
   
Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé dimanche 04 janvier 2004 - 11h09: | |
Merci Hergé pour le commentaire et le poème. Dis-moi, pourquoi caches-tu toujours tes poèmes dans des suites de commentaires ? Ils mériteraient d'avoir leur propre fenêtre sur la toile. Cela étant, j'apprécie grandement leur mise en résonnance avec les miens et te remercie du cadeau. D'ailleurs, j'en profite pour souhaiter une bonne et heureuse année à tous. Que vos voeux les plus fous se réalisent au-delà de vos désirs. |
   
HERGE
| Envoyé mardi 23 décembre 2003 - 4h37: | |
Je préfére ta poésie déclinée sur ce mode moins grave et moins pessimiste! La plume, fut-elle celle de l'oiseau, demeure porteuse de rêve et d'espérance... Un ange passe, puisse-t-il ne pas se bruler les ailes à la braise incandescente de cet amour par toi invoqué! Joyeux Noel à tous! VAGABONDAGES Il est des nuits parfois sans lune, J’ai pas un rond, pas une thune, J’marche dans la vie, J’fais pas de bruit, Je suis aigri. J’ai tout perdu, à mon insu.... Perdu un coeur, et le bonheur, Mais, mon honneur, j'le garde encore. Le temps me dure, je te le jure, Ils sont terribles ces lendemains Ceux qui déchantent, ceux que je crains. Je suis avide de retrouver Un peu d’amour et d’amitié. Mais..... Tu pleures petite, t’as du chagrin ? Ta vie est vide, comme ma main, Prends la bien vite, et en chemin, Sèches tes larmes,ça sert à rien!! HERGE
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Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé lundi 22 décembre 2003 - 13h11: | |
Ange Les oiseaux connaissent cette attente de l'aube sous les branches – plumes et feuillages défroissés – et toi ange du réel, l'aile posée sur mes yeux clos, tu m'ouvres au jour comme un fruit estival. Sur la pierre réchauffée de probités antiques fleurs de pommier au vent le corps a refleuri. Tu as bu une à une les gouttes de la brume pour me faire don de vie au creux de ton absence. Ton geste lumineux annonce d'autres terres citadelle béant d'invisibles gaietés où danse la fraîcheur nuptiale du printemps. Ô ange du baiser, les portes de l'amour battent sous les paupières sans cloisons ni regrets lorsque tes mains renouent la braise incandescente. Et la nuit que ta voix tapisse d'existences s'ourle d'un rire obscur pour tant de certitude. Tu as cerclé les lieux d'un passé légendaire où respire apaisée la densité du soir. Et je garde la plume que tu laissas pleuvoir sur mon désert d'ébène, ange du devenir, pour cultiver des herbes au flanc des solitudes.
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