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Pennec Alain
| Envoyé dimanche 02 novembre 2003 - 1h22: | |
A Jean-françois Aron Où vis-tu ? A Marseille c’était l’été Peur Des mots de pensée froide nagent en remplissant mes souvenirs Dix ans ne m’ont pas trop vidé de ma sauvagerie A table il y avait deux jeunes manuscrits posés comme deux interférences heureuses la nuit passait de l’un à l’autre une pluie d’idées s’offrait. Mes jours c’était dans l’épouvante qu’ils passaient il n’y avait rien à faire A Marseille c’était l’été il y avait deux rêves qui s’écartaient comme deux navires qui disparaissent l’un à l’autre sur la mer. Est-ce une erreur que deux frères se disent adieu, d’un signe silencieux, tandis que le poids de la ville nourrit les yeux d’indifférence ? Alain Pennec
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