   
NEMO
| Envoyé jeudi 27 novembre 2003 - 16h00: | |
La plainte du Vampire, Pendant que le disque silencieux qui jamais ne tombe, se faufile entre les tours avec la délicatesse d’un chat, La mer offre l’infini de son miroir frémissant à l’impeccable rectitude de son tapis d’argent… « Je te connais, Déesse étrangère au dessus de l’abîme, tu présides à tous les banquets de la nuit, Et l’appel des loups n’est autre n’est autre que l’haleine sauvage de ton désir… Je sens ton pouvoir, éternel point sur le i de l’univers trônant au dessus des multitudes silencieuses, La maladie opalescente de ton sourire m’enveloppe pendant que tu aiguises le feu follet des orgies à venir! AAAAAAHHHH, Déesse femelle, la plume de ton ventre chatouille l’odeur païenne des cœurs innocents, Ô Reine des absentes, je t’en supplie, maudite essence du manque , oublie moi pour cette nuit… »
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