   
Virgule
| Envoyé vendredi 24 octobre 2003 - 18h16: | |
Ah ! Te voilà toi… Te voilà fleur d'hiver éprise et prisonnière Dans nos mains, dans nos airs, où nos lignes se lovent… Te voilà des « hier » sur tes lèvres de nuit, dans les mots que l’on ose, murmurés d’une pierre Te voilà verte ou bleu, et d’un fond sans pareil, colorée du souv'nir Avec cette ombre pâle couturée dans les lignes Aux sources de tes larm’s du malheur et du pire Te revoilà enfin à conter ses folies Au brillant de tes yeux, celles aux mains qu’on devine Te revoilà sans fin à recoudre le temps Celles d’un paysage, celles d'un peuple. Partout où d’autres yeux, sans cesse te regardent. Partout… A ces visages, les pillards de tes rêves, enfantés d’une nuit... A celui qu’on suppose Celui qu’on t’imagine Tes fraîches trajectoires, confessées des racines…Au compte des délits Tu viens d'avenir blême. Tes cris aux passerelles D'empreintes invisibles Au propre figuré Sur un air de tes veilles Désordonnée de rire Avec seulement moi, tout seul, qui te regarde Avec un peu de toi, sur ma gueule de vaurien, d’incohérences au monde Lorsque tu pleures, pour que t'écrives. Avec ces restes de silence... comme un bateau chavire Quand s’écoulent de larmes Qu'un rêve t’abandonne… Tant s’envolent les jours Te revoilà toi… « Tell’ment d’Imaginaire » Tant j'aime dans mes rêves Personne d'autre que toi
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