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Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé dimanche 04 janvier 2004 - 12h08:   

J'avais écrit, il y a bien des années, un poème en vers libres sur les mains dans le même esprit que le tien. Je l'ai jetté car je trouvais qu'il n'était pas à la hauteur de ce que je voulais exprimer.

Et j'ai bien fait car c'est toi qui a su l'écrire.
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Ailen (Ailen)
Identificateur : Ailen

Inscrit: 9-2001
Envoyé vendredi 17 octobre 2003 - 19h46:   

je crois que je viendrai lire ton style me plaît
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Virgule
Envoyé vendredi 17 octobre 2003 - 17h52:   

Des mains comme des ombres
Ces ombres que l'on porte, aux mains de l'invisible…
Des mains comme une issue
Comme un possible lien, comme un attachement
Cet autre aspect de soi, n’occupant qu’un espace, raccommodé des lèvres
Des mains ou tout figure, les paumes retournées, pour se cacher de vivre
Avec les mêmes mains, et les mêmes visages, les paumes retournées, à se cacher de mordre
Aux mains comme des phrases, à se chercher des mots, derrière les ossements.
Des mains de circonstance, au creux de l'inconscience, à prendre des postures
Ces mains pour appuyer, les gestes que l'on pense, afin de nos discours
Comme une fin, comme des cris, aux mains d'une méprise, aux mains qui nous étranglent, comme un dernier recours
Des mains rien que des mains…
Comme des vagues, comme des voiles, et des aveuglements, dans leurs bateaux de nuit
Des mains rien que des mains…
Aux mains comme un langage, remplaçant mille langues, à gestes, à cœur battant
Comme des yeux, comme des voix, des mimes aux idées noires…Silence contre nuit
Des mains pour nous mendier, l'amour que l'on proclame, aux portes de secours
Des mains pour nous gaver, des mains qui s'en balancent, des mains comm’ de l’amour
Des mains, comme un appel, aux bouches affamées, d’idée fixe qu’on avance, à force de détours
Les mains, aux mains de tout, jusqu'aux mains que l'on coupe, aux juges qui s’Entribunes, au nom d’une autre cour

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