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artistik8114
Envoyé dimanche 12 octobre 2003 - 7h07:   

Je marche dans une rue sombre et interminable
Ou la lumière est inexistente
J'avance ne pensant a rien
Et perdant mon regard dans ce paysage desesperé
Je cherche une lumière, un sourire
Mais tous les regards son froid et immobile
Alors je marrête
l'espoir se perd...
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Naroic (Naroic)
Identificateur : Naroic

Inscrit: 8-2001
Envoyé vendredi 03 octobre 2003 - 2h47:   

Superbe effleurement
Caresse du signifiant
Juste avant l’étouffé,
Susurrement de l’hurlé
Devant le vide du multiplié…
J’aime, j’aime,
Mais n’ose développer….


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virgule
Envoyé vendredi 19 septembre 2003 - 22h49:   

On ne dira rien à personne…
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on n’aura le temps…
Du temps qui passera, au delà du passé, au delà du futur, comme si le temps n’existait pas.
Comme si nous étions seuls, seulement toi et moi, comme on refait le monde, au-delà de ses gestes, au-delà de ses phrases.

Et tu me diras « Je » et je te dirai « Tu ». Ne serons plus que deux
On n’aura des matins, qui n’en finissent plus, sur nos lèvres de nuit
A se conter les jours
Nos visages
Et nos brumes.
Nous seul à s’écouter

Seulement, rien que nous… toi et moi…Rien qu’à nous.

« Avec »...comme un prolongement
Comme une seule et même idée, avec nos mêmes gestes, mélangés aux souv’nirs
Mélangés aux odeurs, dans le pain que l’on coupe, du café qui enfume, n’attendant que demain.

Demain et puis demain, avec d’autres « encor »,
Avec d’autres matins, aux odeurs mélangées.
A ne savoir qu' aimer.

Et passera le temps
Sans rien dire à personne
Et toi, tu me diras « Ce n’est pas grave tout ça »
Et l’on fera semblant..
Et l’on n’aura le temps

Il y aura, juste, ces autres, avec leur front baissé, à recompter les pas...
A se mordre les lèvres, des langues en pointillés
Ces autres… Pour qu’on se garde ; Des mains dans l’habitude
Ces autres que l’on devine, à tous les temps qui passent.

Les mains pour nous parler…

De celui-là, dans l’invisible, le temps comme une injure, à feindre des plaisirs
Un peu comme une fin , des lignes et des romances, aux ciels dans l’écriture
Un peu comme une mesure, à longueur de silence,
Avec les mains qui jouent, à bout de sentiments
Des mains pour nous pleurer
A regretter le temps
Quand « Je » lui disais « Tu »
Qu’ils n’étaient plus que deux
A se refaire un monde
A ne savoir qu’aimer

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