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Athysse
| Envoyé mardi 16 septembre 2003 - 18h52: | |
Atthis est aussi la déesse de la côte escarpée qui a donné son nom au territoire attique dans la Grèce ancienne. Atthis se manifeste sous la forme de nombreux oiseaux. Mais j'avoue ne pas en connaître davantage sur cette mystérieuse déesse. |
   
Guenievre (Guenievre)
| Envoyé mardi 16 septembre 2003 - 13h59: | |
Attis : mythologie grecque (Phrygie). Quand Attis souhaita se marier, la déesse Cybèle qui l'aimait le rendit fou, si bien qu'il se castra lui-même et se tua. Mais cette légende offre de nombreuses variantes. En 1676, Jean-Baptiste Lully en a présenté une dans une tragédie en musique, admirablement servie par les paroles de Philippe Quinault : Atys l'indifférent, et prêtre de Cybèle, est amoureux de Sangaride, promise en mariage au roi de Phrygie, Celenus. La déesse Cybèle aime en secret Atys et pour se déclarer, utilise l'artifice d'un songe. A son réveil, la déesse est présente et le caresse amoureusement, alors que Sangaride arrive et se croit abandonnée par Atys. Le malentendu dissipé, Atys décide d'utiliser les pouvoirs qui sont les siens pour interrompre la cérémonie nuptiale qui devait unir Sangaride à Celenus. Mais Celenus et Cybèle se vengent : rendu fou par cette dernière, Atys poignarde Sangaride. Lorsqu'il recouvre la raison, horrifié par son geste monstrueux, Atys cherche à se tuer. Cybèle l'en empêche et le transforme en pin. Et là, pas d'intervention d'Apollon ou d'un autre habitant de l'Olympe pour ressusciter tout le monde ou ramener les troupes à la raison... Un peu compliqué je l'avoue (et encore je résume), mais néanmoins très beau. |
   
franz (Franz)
| Envoyé mardi 16 septembre 2003 - 1h02: | |
Vous mettez mes connaissances mythologiques à rude épreuve! |
   
Guenievre (Guenievre)
| Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 21h45: | |
Un noir soir de printemps au jardin des délices, Par un songe trompeur d'images mélangées De reflets de reflets de désirs affolés, La muse aux cheveux d'or a couronné Athis. Un noir soir de printemps au jardin des supplices, Sangaride connaît sa triste destinée, Elle est pâle, et déjà s'efface, et se défait. Le songe aux épis d'or a emporté Athis. Silence, vous, trompeurs augures et vains serments, Qui présentez à son coeur un parfait amant, Mais qui, cruellement, creusez son front de rides. Reculez, ombres désolées de son passé, Fondez sous le feu de la nouvelle épousée, Hélas, O soeur, Athis n'aime plus Sangaride. |
   
Athysse
| Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 16h05: | |
Les mille roses Un soir de vague à l'âme J'ai créé dans ma solitude Un bras qui sauve et qui désarme Qui lit et qui dénude Mon coeur voilé de larmes. Un soir de sentiments confus J'ai vu dans mon ciel étoilé Un bras qui sauve et qui salue Qui emmène comme un jouet Mon esprit sans issue. Ce bras c'est toi ma muse Qui s'amuse des sentiments et ruse Tu ne me connais pas Tu ne sais même pas que je suis ici bas Et pourtant ton coeur Renferme les mille roses Fleurs écloses Qui exaltent mon humeur : Une pure apothéose. |
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