Un Postillon pour l’Assemblée outrée... Log Out | Thèmes | Recherche
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Naroic (Naroic)
Identificateur : Naroic

Inscrit: 8-2001
Envoyé dimanche 21 septembre 2003 - 20h24:   

Sauk-phaass....

Donnez moi plus de votre art absolu, l'intervention d'anonymus n'est pas de mon initiative, d'ailleurs je ne sais, et ne veux savoir, qui se cache derrière ce pseudo...

Le texte que vous m'avez présenté capte une certaine pertinence, mais il me semble d'une aisance qui flirte avec la facilité du renversement des sens : asymétrie, digression, surréalisme des perceptions...

Bien sûr, je me montre exigeant, mais vous me faîtes miroiter un tel monument : l'absolu...

J'ai cependant toujours le souhait que plus en avant vous dévoiliez votre poétique, je vous avoue que plus que les révélations, je suis enthousiaste de votre engouement, de votre engagement qui ressemble à un absolu...

Dans l'attente de vous lire....



p.s comment accédez vous à mon état civil ? (pure curiosité- peut être en apprendrais- je un peu plus sur le maniement de l'outil informatique...)
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S-Phaass
Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 12h02:   

Tanpis...
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Anonymus
Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 9h01:   

Escusé-moi de m'émincer dans votre converse mais c'était juste pour dire à mon copin Socface que t'as oublié ton ticheurt de Johnny et ton bob Ricard sur la table de la cuisine la dernière fois que t'ai venu chez moi.
Allez, salut vieille branche!

Ton pote Gérard

PS: Tu croit que Marseille va gagné ?

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Sauk-Phaass
Envoyé lundi 15 septembre 2003 - 1h17:   

Monsieur Naroic, je vais essayer de tout faire pour que l’on se comprenne…J’aimerais offrir à vos sens un poème en prose dont je suis épris…Il est d’une poétesse (dont je suis épris également) digne du plus grand respect…Ce poème choisi se situe dans la plus pure tradition des fleurs maladives. De plus, je le confesse, il ne sera pas vraiment plus accessible que mon postillon…mais les barrières franchies, un monde nouveau s’offre à nous…je souhaiterais vivement que cet échange porte des fruits, des boutons, des boutures ou des fleurs…Je suis un grand rêveur…
Si vous le permettez, nous discuterons de l’Absolu un peu plus tard…chaque chose en son temps…

(je ne connais pas la mise en page exacte de l'auteur...ne tenez pas compte de celle ci...)
S-Phaass



Cafélarmes



Café, larmes. Cafélarme, où est la proportionnalité ?

Je t'ai regardé à travers la porte et les sons n'étaient même pas déformés. Les souris dansent et le chat dort dans son nuage acidulé. Je t'ai entendu à travers la porte et les images n'étaient même pas déformées.

Les gens sont partis faire un tour dans l'univers, vers le soleil je crois. On dit qu'ils l'ont climatisé dernièrement. Vraiment on perd les vraies valeurs.

Je t'ai vu et entendu à travers la porte; A peine une caresse, un effleurement en guise d’adieu.

On m'a dit que le voisin est un tueur. Moi je le trouve sympathique pour un homme de son âge. A vrai dire je ne côtoie pas trop madame Valmond. Après ton départ je me suis roulé en boule et j'ai dormi pendant des heures devant les étoiles du dimanche. Le lézard s'est perdu dans le désert qu'il avait fabriqué. Cet hiver, je crois. Je ne sais plus vraiment quel jour on est. J'ai dormi pendant trop longtemps.

Depuis que je t'ai vu à travers la porte et les sons n'étaient même pas déformés. Depuis que je t'ai entendu à travers la porte et les images n'étaient même pas déformées.

Café, larmes. Cafélarme, où est la proportionnalité ?



M.Sanchez
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Naroic (Naroic)
Envoyé dimanche 14 septembre 2003 - 4h03:   

C’était une bien furieuse soirée
J’ai traversé à pied une ville muette
Si vous saviez ce feu que j’avais dans la tête
Mais je n’ai rien cassé, je n’ai rien hurlé,
Je suis rentré tempête…
La suite vous connaissez….

Il n’y a rien de sérieux dans le jeu de mes lettres, bien sûr c’est injurieux et vous prie de m’en excuser, je reconnais l’agression fortuite et caractérisée, cependant elle m’aura compensée et permis cette suite….

Evidemment que je n’ai pas bu ce postillon pour l’assemblée outrée, cependant que j’en ligote une gorgée je peux vous dire que c’est un bon cru…

Enfin ….l’art absolu, mais comment pourrais je contrarier l’absolu, alors oui je suis très intéressé par cet absolu de l’art - ou l’art de l’absolu (est ce réciproque ?), je ne développe pas encore de formalisme théorique autour de la poésie, je la pratique comme elle s’invite, néanmoins je reste sensible aux dispositions qui savent m’améliorer, la vôtre, par exemple, déjà séduisante par ses méandres démembrées, sa langue affolante de sapidité, ne manque pas de m’interpeller .

Au plaisir….




Ps : je passe sur tout le baratin concernant les préjugés (sans intérêt), quant à ma personnalité on pourra en reparler ultérieurement.
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Sauk-Phaass
Envoyé dimanche 14 septembre 2003 - 2h08:   

Prétendez-vous à un peu de sagesse ?!? De la sagesse ? Mais pourquoi faire ? Pourquoi utilisez-vous le beau mot à ses fins ? La perversion de l’essence, c’est l’utilisation de la joute verbale ! Vos beaux billets facétieux et empli de vilenies dignes des diatribes du « bel esprit » monarchique du XVIIIème m’irrites quelques peu…(sans grave conséquence je vous rassure…)

Nous pouvons, je l’espère, discuter ensemble pour apprendre l’un de l’autre si vous déniez relire mon postillon et le considérer autrement qu’une feuille griffonnée par un collégien !
Pourquoi vouloir à tout prix critiquer ce qui ne vous parle pas ? Peut-être que ces « Méandres esthétisés » ne vous parlent pas….Peut-être êtes vous hermétique à cette écriture ? Je ne vous blâme pas pour autant…J’ai lu quelques-unes unes de vos oeuvres…. intéressantes… Intéressantes même si je ne partage pas forcement votre notion de la poésie…Je vous reconnais quelques bons vocables, du travail mais surtout de l’essence et de l’inspiration…

Avez vous cherché l’essence, l’inspiration dans ma matière? Ne vous doutez-vous pas qu’un texte comme celui-ci nécessite du travail ? Vous me prenez pour un jeune freluquet révolté… (la preuve en est que vous m’avez tutoyé dès votre première sentence…) Si tel est le cas, vous n’avez donc pas entendu ce postillon à l’Assemblée outrée ! Voyez comme il se sert des sentiments pour l’Art et non le contraire…voyez comme il est le démenti de l’Art politisé…Je ne prétend pas à l’Oeuvre …simplement à des « Méandres esthétisés » …Jusqu’alors, l’Art a servit l’Humanité… Aujourd’hui, certains souhaitent un Art sans philanthropie, sans humanisme…Nous avons foi en l’Art Absolu…Laissez nous vous soumettre cette esthétique nouvelle…un concept intéressant…vous adhérerez ou non a celui ci, comme bon vous semble…mais « entendez » le !

Vous écouter….mais vous n’entendez rien…vous ne pouvez ouïr parce qu’il faut apprendre à entendre avant de s’essayer à écouter…

Vous aimez la musique savante monsieur Dubus ? Je suis sûr que votre époque préférée est l’époque classique. Vous écouter peut-être quelques romantiques ou peut-être un peu de post romantisme ? préférablement Brahms plutôt que Liszt, Debussy et Fauré plutôt que Wagner…
J’aimerais savoir ce que vous pensez de Schoenberg ? de Ligeti ? de Chion ? de Cage ? de Boulez ? de Scelsi ? de Francesconi ? de Stockhausen ? de Berio ? Bref, tous ceux qui ont fait du XX ème siècle celui d’un renouveau musical sans précédant ! (Touchant cela va sans dire tous les Arts).

Un bon poète se doit de maîtriser la musique parce qu’elle est sa « première » quintessence… (j’espère que cet axiome vous est familier et que je ne vous apprends rien…)
Serait ce trop vous demander de relire mon texte avec, cette fois ci, un peu plus de sérieux… « Vous êtes prétentieux et orgueilleux » m’avez vous crié alors que je confiais un peu de diversité aux adeptes de ce site…Je ne l’étais pas… Je le suis peut-être à présent…Je m’en excuse…

Mes respects…

Sauk-Phaass

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Naroic (Naroic)
Envoyé samedi 13 septembre 2003 - 3h52:   

-comprenez vous les sens-

le fou a ses cinq sens
-mais le comprenez vous-

le fou de vous à moi
habite un peu en nous

-on ne se comprendra pas-

mais apprendre après tout
c'est partager le repas
en dépit de nos goûts
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Sauk-Phaass
Envoyé samedi 13 septembre 2003 - 0h25:   

Il était tard pour repentir. Brouillards et vapeurs se dissipaient à peine; un peu négligemment, un peu lentement comme pour rappeler leur suprématie passée…Ils avaient régnée pendant plusieurs année, envoûtant l'atmosphère, irritant l'esprit…Chaque pensée s'était désespérée. En fait, les exhalaisons s'étaient répandues comme pour protéger l'entendement, alors que tout était devenu laid et insupportable. Tel un fléau, les maladies s'étaient propagées par la pupille, qui était devenu, en si peu de temps le principal vecteur de contagion. Tout admettait qu'on puisse trépasser d'acuité. De ce fait, la perception se voila graduellement jusqu'à la cécité actuelle. La raison fut soulagée quelques temps. Mais le cataclysme était déjà amorcé dans ce qui fut bien pire.
Vigner se proclama grand poète, adepte de Pamphlets moqueurs..."Il faut une poésie libre de fleur, un art beau d'une belle humanité..."
Revendiquer comme bon vous semble, mon cher Julien...S'il faut imputer des signes par la cravache vous le faites bien mieux que moi...Comprenez vous les sens? Saisissez-vous l'étymologie? Apprenons de l'autre ce que l'esthésie s'oblige...

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Naroic (Naroic)
Envoyé vendredi 12 septembre 2003 - 4h55:   

s'il faut qu'on t'arrache les yeux
pour qu'en crevasses
tu comprennes mieux
la vacuité des lieux de ta bravache,
prescripteur ennuyeux,
les mots sont des signes
et non des cravaches
qui cinglents tes anxieux
insignes de l'amourache....
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Sauk-Phaass
Envoyé vendredi 12 septembre 2003 - 1h28:   

J’ai vu l’article se plier aux membres de la mauvaise fortune…
S’il faut croire encore pour souper d’indulgence alors j’implore, j’invoque ;
«Que s’affine miséricorde !»

La peau postillone.
Le ptyalisme de l’épiderme est répugnant de rouge.
Le pore crache son sanguinaire.

On dresse le drapeau comme la table pour vivre un peu plus loin…
La fumée engourdit enfin l’Iris, la nuque se bloque…le dos fait la nique…

Il faut devoir pouvoir encore marcher à travers la clairière de blanc immaculé…

S’il pleut…Mais le devoir est souvent intermitant…
S’il pleut…Mais le pouvoir un rire sadique au coin des fesses !
S’il pleut sur Sodome, nous nous retrancherons sur Gomorrhe…
Les communautés se ruinent et s‘affaissent…L’encre se répand sur les traités d’antisepsie…Les lèvres sèches, il faut boire de l’inertie…

[...]

Je prescris un peu d’accalmie sauvage…


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