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Hélène
| Envoyé mercredi 15 octobre 2003 - 18h45: | |
tiens toi ici ? c'est une maison que j'ai fréquentée longtemps Hélène |
   
Favirol
| Envoyé dimanche 31 août 2003 - 20h42: | |
Ses yeux de bronze scrutent l’invisible, Main qui sans bruit sculpte la matière, Elle fait naître de ses doigts l’impossible, Né d’une vision inhérente à l’inspiration altière. . Une voix sans visage vêtu de la nuit tranquille, Apaise les formes qui naissent dans la douleur, Flux de néant qui atteignent l’ordre désormais stérile, Figée au sein d’un or cuivré, divin et curateur. Regards froids d’une âme sans contours, Ne profitant des halos du monde que dans l’ultime absolu, Que forment les démons qui entourent, Une future proie de son linceul déjà vêtu. Cet esprit oublie l’espace liant le gigantesque au grandiose, Le minuscule à la paresse. Il rencontre les spasmes d’anges qui au milieu de l’apothéose, Délivrent le secret de l’ivresse. Terribles et ténébreux princes, accordez-moi le bonheur, Qu’un indigne et pitoyable fornicateur, Se refuse à ce que j’en fasse mon existence. Délivrez-moi les mystères d’une vie de souffrance, En échange d’une essence pour mon âme, D’un fluide noir et dévorant : d’un talent pour consumer ce charme…
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