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Virgule
| Envoyé vendredi 19 septembre 2003 - 23h27: | |
J’ai jamais vu l’amer… Pour moi l’amer c’est comme la Mer Et moi la mer… Je te la prends je te la serre je te la voile Je te la pise de ma hauteur, Pour qu’on la r’trouve dans un canal Comme un venin des profondeurs La mer amère Comme on se quitte La nuit le jour Quand elle vient… De ligne en ligne pour qu’on s’évite De verre en vers Et du chagrin Quand ça remonte Au d’ssus des quilles De voile en voile Comme des mains L’amour en moins, comme une fille Aux ciels d’hier Sans lendemain Comme l’on croit Comme l’on danse La mer et « Je » La mer et «Tu » Comme tu vas Comme tu penses L’amer et toi Comme tu peux L’amer et « il » Dans sa rafale La mer qui saoule A vague lente Au goutte à goutte Pour qu’on avale La mer à boire Comme le vin La mer et Toi… Quand ça te chante Quand ça te dit Quand ça te pleure Même la Rouge je te la trempe Je te la vire en quat’e d’couleurs Quand ça descend Comme une rampe Je te la Alpe sur fond d’odeur Je te l’abuse Je te la menthe Je te la brode Dans mes crayons Je te la hisse Pour qu’on s’évente Jusqu’aux épaules En cas d’douleur je te la grise Avec la langue La mer en bleu Pour pas qu’tu pleures T’as jamais vu la Mer!
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Guenievre (Guenievre)
| Envoyé mardi 19 août 2003 - 18h08: | |
Merci Franz ! Mais mon commentaire a été inspiré par les vers de Satinpastel que je trouve personnellement très chargés d'émotion. C'est donc lui qu'indirectement il faut féliciter... |
   
franz (Franz)
| Envoyé vendredi 01 août 2003 - 5h37: | |
Guenièvre! J'aime beaucoup ton commentaire qui ressemble aux soupirs de la Belle Cordière. |
   
Guenievre (Guenievre)
| Envoyé jeudi 31 juillet 2003 - 11h26: | |
O miel amer du désir écharpé, O regret des amours enchaînées O deuil O joie |
   
Satinpastel (Satinpastel)
| Envoyé lundi 28 juillet 2003 - 10h22: | |
Déjà vu, jamais vu Au hasard des rencontres, souvent mensonge sait abuser de mes sens, me troubler d’un reflet. D’un visage croisé au hasard, mon œil se distrait Il évoque, fugace, un ami déjà vu, un portrait, est-ce donc bien lui que je connais ? Mais si sur d’autres je cherche vos traits ceux-ci s’échappent, je ne vous trouve jamais. Pardonnez moi, je suis si imparfait C’est mon regard seul qui vous cherchait vous êtes unique, et mon cœur, lui, le sait.
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