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Guenievre (Guenievre)
Identificateur : Guenievre
Inscrit: 7-2003
| Envoyé vendredi 22 août 2003 - 16h50: | |
C'est une nuit au coeur de l'été C'est l'espoir d'un coeur assoiffé. Paix, mon coeur qui caracole Tout doux, mes sens qui s'affolent Passent les eaux du Léthé Sur nos coeurs et nos corps délavés. "Il n'est qui contre mort résiste, Ne qui treuve provision. Mais où est le preux Charlemagne ?" Une autre nuit au coeur de l'été, La même nuit un autre été, rêve d'éternité. Un coeur abreuvé s'abandonne A une âme apaisée qui à son tour se donne. Passent les eaux du Léthé Sur nos coeurs et nos corps délavés. "Il n'est qui contre mort résiste, Ne qui treuve provision. Mais où est le preux Charlemagne ?" La dernière nuit du dernier été Quand sont morts tous les songes enchantés, Le cri du coeur en suprême douleur, S'éteint sur votre sein de douceur. Passent les eaux du Léthé Sur nos coeurs et nos corps délavés. "D'en plus parler je me désiste, Le monde n'est qu'abusion. Mais où est le preux Charlemagne ?" |
   
Uashtushkau (Uashtushkau)
| Envoyé samedi 26 juillet 2003 - 20h45: | |
là-bas respirer le sel berçant jusqu'aux racines humaines jusqu'à l'âme amoureuse là-bas dans les eaux aux miroirs les surfaces s'ouvrent sur des nuages mourrant là-bas sur la peau sombre glissent des soies humides pour laisser échapper leur chants là-bas les oiseaux libres contemplent leur reflets dans l'eau salée là-bas, je suis le vent m'ennivrant devant cette grandeur, des baleines et de l'océan. |
   
philippe (Traoumad)
| Envoyé jeudi 24 juillet 2003 - 16h41: | |
Vague Dans cette rue marche le temps qui passe, à la recherche de mots perdus. Car de la grève il s'en retourne orphelin , d'un rire d'enfant jouant avec la vague de la trace de vie que dépose sur le sable l'être qui y passe de pensées oubliées sur le laisse de mer. Pas une vague sur cette mer , pas une irisation, seulement le reflet du temps qui passe sur nos vagues à l'âme. Dans cette rue marche le temps qui passe, sous ses pas s'amenuise celle que j'ai à l'âme. Demain sur le sable courront des rires d'enfants. Je les entends déjà ..!!! Demain arrive toujours. Philippe
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Satinpastel (Satinpastel)
| Envoyé jeudi 24 juillet 2003 - 12h54: | |
C'est un soir au creux de l'été c'est un parc où la ville est cachée. Seuls ainsi entourés, nous voguons insousciants sur les eaux du Léthé. Cri du coeur non réprimé, soudain vous vous exclamez: "oh, c'est si mignon regardez!" Sur le porche, deux ramiers se sont posés, du bec l'un caresse l'autre, attentionné. Geste tendre et plein de volupté, l'autre appuie sa tête sur la gorge du premier. Insousciants des regards, ils nous ont effacés, et de leurs corps rapprochés et de leurs cous enlacés, c'est un couple au creux de l'été. |
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