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satinpastel
| Envoyé jeudi 19 juin 2003 - 15h50: | |
Aux fenêtres de mon cœur glissent des ombres chinoises c’est un jeu de bonimenteur noir ou blanc sur de l’ardoise Ces silhouettes aux regards transparents qui jamais n’arrêtent ma vue laissent le souvenir évanescent d’ombres bientôt disparues Remplissant soudain le lisse du verre un regard un jour est venu se fixer illuminant à jamais de sa lumière les ombres qui voulaient y rester Apparus doucement d’un à-plat de papier ses yeux sont venus en ce soir de printemps comme un mensonge qui dirait la vérité ouvrir mon âme ici et maintenant Tombe ma nuit comme une pierre le jour se lève c’est l’heure votre visage est sur le verre des fenêtres de mon cœur.
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