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     hurlantenova |
Moi en prison ? Étonné de l'abîme des nuits opaques étouffantes, n'étant autre que la cage de la vieillesse de mon corps, je chemine effrayé et curieux le long du mur froid et humide. L'éphémère de ma vie trébuchant aux étendues de verdures. Devant nos morts terrifiantes, j'agrippe des mes doigts griffes animales ma chevelure aux yeux exorbités rouge. En fuite, en nage de sueur acide crispé devant l'inévitable pourrissement, des étincelles crépitent de brûlures d'éveil : les robustes violents, les sadiques, les abaisseurs d'âme, les rois fous et la condamnation et ce logis bloquant l'oxygénation, je parle du monde des faux mondes humain, à l'inacceptable obscurité, sans cachette, n'étant jamais à labris de ma propre peau, peau prison entrant dans mes narines, ma bouche, et mes oreilles jusqu'aux tourments atroces de l'homme vidé de bile. Vous êtes tous alors les étendards de mes vitalités, je vous entend clamer mes joies. J'accepte alors de revêtir mon corps le temps de mes frayeurs angoissées. Mais je retiens mon souffle pour ne pas me trahir. Explosion de calme vide. Un homme larve long liquéfie gluant l'herbe. Chante en murmure encore ta berceuse toi qui sait ta liquation. Horrible spectacle m'arrachant les entrailles. Car les terribles abîmes sont de minuscules grains d'ombre m'épouvantant. Je vous aime jolie. Voyez, je ne supportais tout simplement plus le silence dans lequel l’espace incertain s’étendait jusqu’à l’infini. " Vous ! Là ! Vous avez bien crié tout à l’heure, n’est-ce pas " : j'ai peur, chacun de mes mots me reviennent des murs en écho. ( Il ne reçut aucune réponse ) Hurlante nova, cogito traduction. D’après Horst Bienek, Voix dans l’obscurité. Nouveau collectif d'écriture experimentale : http://forum.aceboard.net/index.php?login=11509 |