| Auteur |
Message |
    
hurlante nova
| | Envoyé vendredi 23 mai 2003 - 12h14: | |
Elle a la taille en patte de grue fine,
les globes gonflés dans mon crane regardent en fuite,
je suis l'homme ombre qui se croit pourchassé par la foule,
incolore,
en danses permanentes de désossement
sans joie ponctuel,
Ma conscience méta, dépasse toutes abîmes,
Je vois l'horreur qui trône hors de mon être, donc, qui m'établit jusqu'au débordement de moi même
taquin moustique au puits de mon sang,
la rage humaine,
une gazelle allongeait ses cils sans charbon,
je vois la lame du métal acide insupportable,
l'assassina que commettent les écrabouilleurs de vastes champs de marguerites,
qui piétinent bassement tandis que l'éternité,
fige à jamais toutes les fleurs éphémères,
en caresse,
de ses mains cardiaque.
Le paradis des hommes n'est pas l'enfer des femmes,
nous voulons tous que le corps exulte,
ravive tes couleurs, tu fascine le monde et les choses,
la lumière s'efface et contemple les clartés nouvelles,
le mauve d'or et la pastel rose du blanc,
de jolis koalas écoutent pétiller en bleu les oisillons ,
libre et étendant l'étendard de verdoyances explosives,
ranimant les essences riantes des anciens bâtisseur du monde,
détaillant l'innombrable des créations expansives,
un couple en hurlement,
crispe l'empoignade devant les jambes bottées des luisances atroces,
voyant se débattre une femme glaive battant le trottoir des mouches humaines,
Dans la nuit d’été, de vastes hiboux ce réveillent chassant les serpents de nuit,
une canne offerte par un érable distrait porte le vieillard de l'avant garde des faiseurs de vie,
Ophélia sortant des eaux apporte a Helene la coupe d'or lentement confectionné,
au coeurs même du loup en devenir, j'entends ce sombre soir dans les montagnes d'arbres frais des chants tristes ranimant le fantôme des vents,
Viens de naître le loups blanc insongé,
numéro 6. |
|