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hurlante nova
Envoyé jeudi 22 mai 2003 - 17h49:   

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Une fine libellule translucide s'accrochait sec au mystérieuse gravité, vent tornade contre courant,
rouge et strié de noirs nuages, l'immobile ciel se déroulait en palabre,
dans la maison triste, le fils se faisait assassiner, la mère se suicidait, dans le bol d'or,
la musique était latente, le monde se créait, dans le bol d'or, les graines et la terre.

Je voudrais vous revoir jeune femme, quitter le foyer vaginal et goutter au froid,
au monde glacé que chantent les poètes, trop lucide pour ne pas, les humains en somme,
avoir peur, avoir l'oeil chargé d'une rage inutile et sans patience, de vous aimer trop,
loin, de vous je ne suis plus, devançant tout marécages, a briser de mon fracas épuisés et dansant.

Me pendre a l'existence sans retour, la gorge dénoué, dans votre sourire triomphant,
sans autre foule que moucherons, patte a sel, luciole mélodique, espoir a double patte,
m'aimez vous, car mon sort est immonde, aucune larme n'est plus glacé,
en glissade d'ombre noir dans une lumière blanche absolue, sans glace fondante, là, a vous.

Vaste demeure du mignon et croquant, cravate, courage,
la chenille rouge vif et gluante, feu follet, phosphore de farine, des fourmis jaillissent de toutes les zones de mon corps,
et après l'incendie, après le charbon, il y a vous jeune dame,
que j'aime, en robe disparu, a l'alliance des soeurs, tandis que le vent accueille nos rires lors de nos glissades.
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