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P'tit Gibus
| Envoyé mardi 20 mai 2003 - 15h28: | |
Mon cher Labavur'us, Le pouet pouet pouêt a fini par trouver aussi sot que lui! - Ce coup de gueule, c'est certes pas de la poésie,et ne s'en réclame pas! Mais, quand on a une fille , directrice d'école,en ZEP,qui plus est,ce témoignage n'est que le pale reflet d'un quotidien devenu invivable pour des enseignants désarmés,dont la principale revendication, faudrait il le souligner,tient à des questions d'ordre d'effectif des personnels enseignants et "para" enseignants, bien avant celles d'ordre financier,lesquelles se noient dans la masse d'un mouvement plus général, partagé par tous les travailleurs,concernant le devenir de leurs retraites. Se faire cracher à la gueule n'est,ici, nullement l'utilisation d'un langage qui se voudrait imagé, mais le témoignage vécu d'une situation beaucoup plus qu'inconfortable. Depuis le début de l'année scolaire, plus d'une douzaine de plaintes ont été déposées pour agressions physiques contre les enseignantes(pour la plupart, de jeunes femmes de moins de 30 ans)d'un établissement des quartiers nord de la ville. OUI, j'en ai marre que de voir ma progéniture rentrer le soir,la mine défaite,au bord de la dépression, le coeur lourd d'amertume vis à vis d'une profession embrassée d'un libre choix,ayant à superviser 27 élèves,et grevée de la charge de directrice en sus de sa classe de CM1! Chaque citation, suivie d'un SIC,est un exemple, non exhaustif,des assauts verbaux quotidiens, choisis parmi les plus "présentables"... Labavur'us, t'aurait on déja, dans l'exercice de tes fonctions,prié d'aller te faire "enculer?"(SIC) J'ose fermement espérer que non! De jeunes enseignantes subissent réguliérement ce genre d'outrage,sans pouvoir s'en défendre autrement que de déposer une main courante au commissariat du quartier! Les coups de pieds au cul se perdent, ils n'avaient jamais fait grand mal à personne,je peux en témoigner, ayant vécu cette époque ou, pour autant, les instits ne sont jamais passés pour des bourreaux! Ils ne sont pas non plus, ce qu'en dit, plutot ce qu'en bave, entre autres choses, madame Brigitte Bardot, dans un bouquin aux relents malodorants, sans doute dus une trop intime proximité de ses nombreux animaux, lesquels j'adore, pour en avoir moi-même un certain nombre! A cette époque,aussi,on connaissait bien mieux les rois de Franz, pardon, de France! - Haro sur le vrai-faux poète, OK,!Tant qu'on voudra! Pour les profs,un peu de circonspection! Ne tirez pas sur les pianistes... P'tit Gibus, Bronzibus Robert GOUBET (Ex pédale, pas encore recyclé en pouet, pouet!)
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Labavure
| Envoyé mardi 20 mai 2003 - 10h20: | |
UN PROF (Par procuration !) Aux bons soins de p'tit Gibus p'tit Gibus aux bons soins de bronzibus bronzibus aux bons soins de robert goubet recyclé ès pouet pouet pouët... Inspecteur Labavur'us |
   
P'tit Gibus
| Envoyé mardi 20 mai 2003 - 0h30: | |
L’ECOLE Aux portes de nos écoles Vient se perdre une éducation, Jours de grève, jours de colle, Et se diluent nos traditions. Plus personne ne rigole, Il n’en est le temps, ni le ton, Dans les cours de nos écoles, C’est aujourd’hui la baston. Pourquoi viens-tu à l’école ? Qu’elle est bonne ta question, C’est pour que mon père picole Avec le fric des allocations ! (sic) On critique souvent l’école De constats sans illusions, Parents, assumez votre rôle, Honte à votre démission. Enfants, dans les cours d’écoles, Pères, dans celles des prisons, Drôle de vie pour les profs, Leur rôle n’est pas celui de maton. On nous crache à la gueule(sic), On nous traite de sales cons,(re-sic) Petit, toi qu’es pas bégueule, Mais, quel âge as-tu donc ? J’ai huit ans et je t’emmerde,(sic) Toi, avec toutes tes questions, J’préfère le foot à la gamberge, Voir Zizou jouer, à la télévision. Quel devenir pour les gosses De cette nouvelle génération, Qui ont la morgue précoce, Aux réparties, semées d'affront. On a marché sur la lune, Rien ne sait plus les étonner, Du clair de vos pauvres plumes, Enfants, venez les adultes éclairer. Faudrait-il encore que ces plumes, Ils apprennent à les manier, La plus grosse de leurs lacunes, Qui fait d’eux des illettrés. D’indulgence, il n’en ont aucune, La faute en est à cette société, A laquelle va leur rancune, L’avenir est bien mal engagé ! Jour de grève, jour de colle, Ferry boite à réformer Le devenir de cette école, A laquelle nous sommes attachés UN PROF (Par procuration !) Aux bons soins de p'tit Gibus
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