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jean marc
| Envoyé jeudi 05 février 2004 - 17h37: | |
Un tel mutisme n’est pas de mise, Ainsi souffrez que j’ouvre mon coeur, Que je parle des amours insoumises, Que j’en sois pour vous le chroniqueur. A ne vouloir voir qu’une seule vision, Qu’un seul point de vue d’une réalité, Je me laisse une vie d’illusions, Je me lasse de ses absurdités. Ces amours sont au nombre de deux, Une vieille histoire sans la passion, Une autre à l’avenir hasardeux, A la hauteur de mes ambitions. Passé l’amour que j’ai reconnu, Dans l’histoire d’un accompagnement. Mais l’histoire de rapports charnus, Est maintenant un encombrement. Par contre l’objet de mes désirs, Lui reste hors de toutes atteintes, C’est impossible de le choisir, C’est un amour en demi-teinte. Je veux croire à une évolution, Une possible vie imaginée, Oh Dieu donnez moi l’absolution, Vouloir aimer n’est pas un pêché.
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jean marc
| Envoyé jeudi 05 février 2004 - 15h17: | |
Il n’est de pire ressentiment, Que celui de ne pas être aimé. Tu ne m’aimes pas vraiment, Mais tu aimes être aimé. Te sentant coupable, Tu simules des sentiments. Moi je suis coupable, De vouloir les croire vraiment. Tu ne m’as jamais fait lire de mots de toi, Seulement des mots d’autres et d’autrefois. Ces mots là voulaient signifier, Que de ce que l’on a il faudrait se contenter. Moi je ne peux pas imaginer, Une seconde, un seul instant, Avoir pu aimer t’aimer, Et ne pas t’aimer éternellement. Nous continuerons donc à nous faire croire, L’un, l’autre qu’il y a un espoir, Pour moi d’être un peu aimé, Pour toi de beaucoup donner. Ces quelques mots notés à la hâte, Ne doivent pas être pris comme des reproches, Ils ne sont que constatation qui datent, Et idées noires qui traînent dans mes poches.
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