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     Robert GOUBET (Bronzibus) |
COUP DE GUEULE Il avait enflammé quelques puits de pétrole B... a foutu le feu à tout le moyen-orient Le monde s'en gaussait, du tyran se payant la gueule Résiste vaillament un peuple fier et conscient. Les dés étaient pipés,les cartes sortent des manches, La partie de poker se joue à bêtise fermée, Sur les sables du désert,tombent en avalanche Des bombes et des soldats,sur tapis vert truqué. Les pensées élégantes en mémoires d'outre tombe Chateaubriand d'un jour,d'un bon sens égaré Achéveront l'••••• qui rode autour des tombes De soldats trop connus, par des mères pleurés. Et nous irons prier, vendredi ou dimanche Tous nos dieus abscons, en syndicat fédérés, Leur dire que l'on se moque de tout ce que l'on pense Que demain, sur leurs tombes, moi, je m'en irai pisser. La guerre, ma triste prose, à l'unisson sanglantes Jamais ne sauraient ternir l'étoffe des héros, Je fais contrition de glisser sur une mauvaise pente Qui ne que sert que le diable,vénéré des salops. Elle rode par ici,une sale folie pas sage erre Moins prude que les bergères de nos temps ancestraux , La chanson de Roland s'est achevée , ma chère En un mariage heureux,dans une cathédrale sans vitraux. Robert GOUBET |