Auteur |
Message |
   
Robert GOUBET (Bronzibus)
| Envoyé samedi 29 mars 2003 - 1h41: | |
A LA UNE, A LA HAINE Témoin privilégié d'un monde de joies, de peines, Par ton brin de plume, honnétement rapporté, Sans parti-pris aucun, à la neutralité pleine, Journaliste, ton papier brille d'une belle humilité. Je t'envie bien souvent, te jalousant parfois même, De ton beau métier,j'aurais aimé en faire autant, La plume n'est pas facile à conserver sereine, Aux humeurs des hommes, aux outrages du moment. Il n'est pas que de Rio, de villes en carnavals, Ou autres Venise, aux vieux ponts déguisés, Restent l'Afghanistan et ses guerres tribales, Qui s'affichent à la une, à en brûler le papier. A leur narrer aussi, sur un ton plus volage, Les petits à-cotés, d'un monde que l'on dit plus léger, Pour tous ceux qui te lisent, viens vite ouvrir la cage A des princesses, à des rois qui restent à marier. Tu écris ce que tu penses, en pages pas trop sages, Par la future critique, sans être trop péoccupé, Mais, pour écrire droit, il faut un certain courage, Car les places sont chères, et dures à conserver! Tu avais rencontré notre vieux pape à Rome, Jacques et Bernadette ont quitté l'Elysée, Tapie,lui,a déserté le stade-vélodrome, Péripéties qu'en leur temps, tu avais rapportées. Moi, je sais qu'un jour je tiendrai une rubrique A la page des chiens et des chats écrasés, A tous mes moqueurs, je ferai la nique, Je leur cède les pissotiéres à aller inaugurer! Pour écrire, sans idées, mais plein d'amertume, Ou la belle inspiration vais-je pouvoir trouver? A la dégoter, j'y claquerai toutes mes thunes, Hélas, de centime, je n'ai même pas le premier! Ils tirent les ficelles, et moi, je tiens la plume, Pauvre marionnette, langue de bois bien pendue, L'écho de ma voix s'est fait plus taciturne, Qui s'en va se perdre, s'envoler dans les nues. Et de marroniers récurrents,en articles cyniques, Ma petite vie, j'ai fini par bien la gagner, Qui s'achévera, à mon gout bien trop vite, Sans fleurs ni couronnes, à la rubrique décès! Si je t'ai brocardé, ne m'en garde pas rancune, Journaliste, amis nous sommes et allons le rester, L'actualité se fait sombre, même sous la pleine lune, Au clair de ta plume, puisse-t-elle venir séclairer. Robert GOUBET
|
   
Jade (Jade)
| Envoyé vendredi 28 mars 2003 - 19h26: | |
* Ta chute, Franz, me rappelle Jara, la langue coupée, l'encre qu'on fit boire à la bouteille pour censurer les poètes et écrivains. Puis un autre dictateur, un autre pays où le peuple crève encore parfois sous la torture... Et d'autres encore... Mais à celui, ceux-là, on ne déclare pas la guerre : il n'y a rien à gagner !!!.. Je ne suis pas pour le règne de Sadam, je ne suis pas pour celui de 'dobleyou boucherie' non plus... Je suis avec les peuples qui souffrent des horreurs infligées par le pouvoir de certains qui se disputent la puissance d'un monde appartenant à tous. Et à combien d'innocents ????? D'innocents qui pleurent, qui souffrent, qui meurent... Je suis du côté de la raison. La raison n'est pas la bataille du pétrole ou celle de l'or, elle n'est pas la bataille du pouvoir ni de la puissance !... Elle est L'ARRET DES COMBATS, lA PAIX SUR CETTE TERRE; Elle est une rose rouge sur le coeur et main dans la main, L'EGALITE des hommes ! Comment le poète se peut-il être partisan des massacres et des abominations que le peuple irakien subit chaque jour ? J'ai bien dit Le peuple ! Jade * *
|
   
franz (Franz)
| Envoyé vendredi 28 mars 2003 - 16h53: | |
La Saddamisateur Je suis le mécréant Le monstre de Baghdad J'établis mon pouvoir À la force des bombes J'extermine mon peuple Je suis le Stalinot De l'Orient en cendres. J'incarne Hamourabi, Saladin, Genghis Khan, La mégalomanie Je la personnifie Moi, le fléau de l'homme Que m'importe la vie De mes compratriotes Avec mes hélicos Je bombarde l'engeance Et je gaze au ziklon Les femmes et les enfants Je répands l'infamie J'aime les bains de sang Et les combats de rue J'extermine en riant Ce qui s'oppose à moi À ma soif de puissance, À ma domination La terreur c'est mon pain Et l'horreur c'est ma joie Tout comme l'hécatombe Je fais tourner le monde Entier par mon pouvoir Je tue et je torture Et puis j'anéantis Que m'importent vos vies Vous m'êtes méprisables Car je suis votre Maître Bande de misérables Je tire dans le dos Ceux qui cherchent à fuir Ou refusent les armes Ma barbarie exulte Quand je vous assassine. Couchez-vous à mes pieds! Acclamez qui vous tue! L'ONU, l'OTAN et autres Prosternent devant MOI Je fais ramper l'Europe Et bouger l'Amérique Couchez-vous! Remerciez De mes exactions. Laissez-moi préparer Des bombes si immenses Que disparaisse enfin Dans d'atroces souffrances Par ma haine implaccable Le monde tout entier Sous ma botte ferrée Je trouverai toujours Quelqu'un d'autre à blâmer Je suis le délinquent Je veux saddamiser L'Univers au complet Je suis le Roi des rois Acclamer ma vengeance! Vous m'adorez sans doute Je vous entends le dire Tous les jours ou sinon Je vous tranche la langue |
   
Sarkun Bolos poète irakien
| Envoyé jeudi 27 mars 2003 - 19h42: | |
La morte è un signore La morte. E' un signore venuto dall'America per bere dal Tigri e dall'Eufrate. La morte. E' un signore assetato che berrà tutto il petrolio dei nostri pozzi e avvelenerà tutta l'acqua dei nostri fiumi. La morte. E' un signore affamato che mangerà i nostri bambini a migliaia migliaia dopo migliaia dopo migliaia. La morte. E' un signore americano venuto per bere il sangue del Tigri e dell'Eufrate. |
|