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     bronzibus |
FILLE ETRANGE C'était une fille étrange, Toute de mystère habitée, De celles que nos mémoires rangent, Mais peinent à oublier. A te rencontrer, c'est étrange, Chance ou malheur me furent donnés, Mon coeur est en déshérence Depuis que tu l'as griffé. J'aimerais, telle l'enfance Avide d'un savoir quêté, Qui personne jamais n'offense Rechercher tes vérités. Tu es belle, toi mon étrange, Tes secrets, j'aimerais percer, Recevrais-tu en échange Celui que je t'ai gardé? Je t'aime,à celà rien d'étrange, J'ose ici te le confesser, Petite femme, ta voix d'ange Sait des frissons me donner. Pauvres mystères, pas de chance, A mes questions éluder, Toi, mon bel ••••• étrange, Tu ne cesses de t'adonner. De nos deux vies ne s'échangent Ni secrets, ni vérités, A les sortir de leur gangue, Que saurions-nous y gagner? Gardes tes mystères, mon ange, C'est de Dieu la volonté, Avec lui, moi, je m'arrange, Et vais questions lui poser! La démarche lui sera étrange, Pourtant, l'homme bien il connait, Et lu doit plus qu'indulgence A n'avoir su le créer parfait! Robert GOUBET |