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bronzibus
| Envoyé mardi 18 mars 2003 - 2h49: | |
Un souffle, tout à trac, Et crac,tes genoux craquent, Faut s'faire une raison, C'est un mal de saison. Je suis ton pote agé, Par les années, marqué, Elles se marrent,les belles, Qui demeurent demoiselles. Tu es un mâle heureux, T'engrange les bitures, Tu baises aussi, un peu Parfois, dans la voiture. Une femme t'avait mis Un jour, un sacré pain, Ton chien de compagnie A peine en revient. L'avenir,tu hypothéques, En vivant d'illusions, Faut bien payer les traites De ton vieux cabanon. Tu cries, tu fais des vers, Quelle honteuse maladie, Te cloue au lit, pépére, Qui rêvait de poésie? A n'en faire qu'à ta tête, Que t'avais bien remplie, Tu as fini girouette Sur un toit du pays. Robert GOUBET Avec mon admiration et mes compliments, pour la densité d'une oeuvre aussi élégante qu'agréable à lire,qui chatoie l'oeuil et l'essence(!!)riche d'un éclectisme de bon aloi(dont j'ai pris le pas et garderai la cadence!)en lecteur fidèle et assidu, j'écris et je crie: en choeur,encore!!! Trés amicalement RG
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