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bronzibus
| Envoyé mardi 11 mars 2003 - 11h40: | |
L'OSCAR DU JOUR Oscar sans cigare, vie privée de palaces, Bonne chaire trop chère,dont les prix le glacent Lui restait la biére,cercueil à une place, A roter,vulgairement,le gros dégueulasse! Oscar sans cigare n'a plus beaucoup de temps Qu'il consacre tout entier a ses errements, Aujourd'hui n'est que la veille de demain, Et lui vit son jour, calme et serein. Oscar jamais ne sera politicien, Trop intelligent pour être bon a rien, Il eu pu comme un loir, être un grand dormeur, Mais le loir est cher, comme disait sa soeur. On le déménage,sévérement,de toutes les places, A coups de pied dans le cul,ça laisse des traces, Quand il a un peu bu, mettez vous à sa place, Faut bien se réchauffer, au temps des saints de glace. D'un bout de boudin,il fait ses choux gras, Son estomac a faim, qui lui dicte sa loi, Un crouton de pain,un canon,un ave maria, Un clap de faim, pour taire son cinéma. Oscar sans cigare, notre héros d'un jour, D'une vie désuéte aura tot fait le tour, Ses bourses sont vides,la gourde se gourre, A confondre l'Ardèche avec le Rocamadour. C'est la saison sèche,l'Oscar est de retour, Dans ses yeux, une mèche, qui brule toujours Encore dans la dèche, sans roue de secours, Tiens, Oscar, A mail,pour preuve d'. Et de quelques verres,mais pas solitaire, Sa vie de garçon, ce jour, notre Oscar enterre, Pour une passion,celle d'une une femme il perd, Un pêu de sa raison,c'est l', qu'y faire? Oscar de Marseille, de Paris ou d'ailleurs, Narre nous tes aventures de grand affabulateur Auprès de Dieu le père, ce dieu au grand coeur, Pour toi,j'intercède,qu'il pardonne les menteurs. Robert GOUBET 11Mars 2003
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José Merserot
| Envoyé mardi 11 mars 2003 - 10h55: | |
Ode au moineau Alors qu’heureux je déambulais, Un moineau vint, pas inquiet, Me chier droit sur le paletot, Sans pousser le moindre mot. Ô Printemps, ô printemps ! Pourquoi donc au fil du temps, Imposer à chacun d’entre nous, Tel un vieux chancre mou, Les résidus souvent odorants, De ces sphincters ambulants ?
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josé Merserot
| Envoyé samedi 08 mars 2003 - 23h41: | |
Oscar au cigare n'avait de talents aucun, Pas le plus minuscule bien commun, Sinon celui de la bonne chair, Il avalait tout plat à bien plaire, rotait avec vigueur toute bière, Une vraie peste, un vulgaire. Oscar au cigare prenait le temps, Ventait et vantait sans ménagement, Narrait et gémissait sur le lendemain, Peuplait ses journées de trois fois rien, De quelques gestes anodins, De quelques mots opportuns. Oscar au cigare aurait pu être politicien, Fabriquant de petites boites à rien, Une grande carrière de dormeur, Calibreur-ajusteur de soucoupes à pleurs, Mais même là de son enthousiasme légendaire, Il aurait des ses patrons provoqué la colère, Et leur faillites retentissantes et légendaires. Viré sans ménagement de toutes les places, Viré parfois sans même ses godasses, Il avait erré par les champs et les chemins, Grappillant ci et là choux et boudins, Un peu de soupe et des croûtons de pain, En échange de la narration de quelques vers, Puisés aux tavernes, au fond d'un verre. Oscar au cigare avait bientôt fait le tour, Usé toutes les ressources, tous les tours, La bourse et la gourde aussi sèches, Le voilà donc bien dans la dèche, Forcé par le destin soudainement, De sortir ses pouces de son fondement. Vint donc le moment d'aller au placement, De l'origine de notre monde il était question, Dieu lui-même, père de J-Claude, magnificent, Cherchait de la main-d'oeuvre d'occasion, Il embaucha sans grande conviction, Oscar au cigare et plein d'autres abrutis, Sur que la crainte du seigneur ainsi décrit, Les tiendraient sous son joug, soumis. |
   
bronzibus
| Envoyé jeudi 06 mars 2003 - 2h56: | |
Oh la douce nuit, Au fond de ton puits, Se fond à grosses larmes Un drole de drame. Femme à l'ennui, A midi,à minuit, Tu pleures,tu pestes Triste chanson de geste. Et en geste,à Sion, Malheureuse nation, Un peuple manifeste, Arabes, Juifs, ils restent. Fillette jolie, Toi, sans parti-pris, Et sans artifices, Ta vie est délices! Chanson de Rolland, Epée médiévale, Hugo est gisant Et la mer étale. Un masque d'airain, Venise, grand canal, Su le vieux Rialto Défile carnaval. Brumes sur la lagune, Chance, ou infortune, Et sera demain Le jour nouveau qui vient. Qui vivra verra, Qui verra des viles, Qui vera des champs, Joyeux et tranquille S'évader le temps. R.G |
   
franz (Franz)
| Envoyé jeudi 27 février 2003 - 17h47: | |
OUF! |
   
Merserot José
| Envoyé jeudi 27 février 2003 - 16h48: | |
Il y eu un jour, il eu un matin, quelques soupirs divins et dieu créa le firmament : Dans sa précipitation et au vu des travaux à réaliser pour respecter le planning au plus tôt, Il avait prit des angelots intérimaires, des petites gens, des gueux, pas que des beaux, Il y avait là toutes sortes d’anges de tous poils : mous, sombres, joyeux, des nuls, Des petits, des grands, des pleutres, des sages, des douteux, des malins et des crapules, Il y avait là aussi les adorables blondinets mignons aux cheveux bouclés, Ceux que l’on garderait précautionneusement pour la suite, les églises et les calendriers, Mais il y eut aussi Oscar au cigare, spécialiste de la sieste, un sacré poireau, un fainéant, Le haut du panier de la crème de ceux qui adorent divaguer en prenant leur temps. Le travail ne manquait pas sur la terre nouvelle : il fallait, d’un agile tour de main, Façonner des oies, d’un crachat gras les lombrics, d’un tour de main les nains. De ses petits doigts étirer au plus haut les girafes et lisser avec délicatesse les tortues, Faire sécher les cochons et lustrer les vaches, arroser pour faire pousser l’inconnu. Oscar au cigare n’en avait rien à foutre de tout cela, maudit, il avait le tournis, Il ne voulait que ses indemnités et voulait retourner dans sa tanière, son nid. Pas l’ombre d’une écharde au doigt, pas la moindre goutte de sueur, pas un cri. Oscar au cigare s’économisait tant que cela finit par se savoir dans l’entourage. Dieu lui-même en prit ombrage et pria avec véhémence le vil personnage, Un jour de tonnerre et d’orage, de prendre soudainement le chemin de la création, De la terre originelle il fallait à tout prix faire naître les sapins et les saucissons, Oeuvrer sans tarder pour inventer les zouaves, les moutons et les pigeons, Les limaces et les citrons, concevoir avec délicatesse les bubons et les boutons. Oscar s’exécuta penaud, mais de ses gros doigts gourds de ballot, il ne savait que gesticuler vainement en riant et faire rouler les mégots, Se frotter vivement les mains l’une contre l’autre pour avoir moins froid, il était vraiment ce que l’on appelle de la race élitiste des maladroits, La puanteur de ses doigts était aussi tenace que la crasse qui en faisait le fond : C’est en ce jour ou il ratait l’une après l’autre les limaces que naquirent, fumant, les étrons.
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