Ma muse (fusion et remix…sage) Log Out | Thèmes | Recherche
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Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine

Inscrit: 12-2003
Envoyé lundi 09 février 2004 - 22h01:   

Je savoure longuement le "gris cathédral".
Je me laisse encore une fois porter par ton ressac
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Virgule
Envoyé lundi 09 février 2004 - 17h35:   

Ma muse


J’avance les yeux fermés, dans cette nuit de chien…

J’avance en attendant l’amour, ma muse...

Ma muse pour que j’avale… accroché… le destin…
Pas celui là…L’autre !
Celui qui marche seul…
Celui qu’on ne rencontre pas..

Mon destin et ma muse
Aux olympiades de mon nombril

Avec mes mises à l’heure
Dans la broussaille bi-journalière d’une extraction de verbes, à se prêter des mots.

Dans la sensualité, des gestes imaginaires
L’autre partie de moi, dans les matins d’un autre.
De l’autre coté des mots

Elle et cet autre…
Elle et ma triste vie
Dans l’invisible monde
Avec la sénescence de ma chienne de peau.

Elle… Ma muse
Elle… Des toujours…Ma muse démuselée, dans les passages étroits de mes lignes de mire…

A ses seins libérés..
Son ventre disponible
Dans l’ombre cavalière des draps d’un autre lit…

A sa bouche rassasier…de fleurs, à fleur de peau… Au centre des écumes…

A ses lèvres abusées, dans ses rêves à distance
Dans la syntaxe que j’injecte …

Quand se pointe mon verbe
Quand se pointent ses gorges, au piano de mes doigts…

Ma muse comme la mer, haute dans ses trafics… Dans sa petite mort

Ma muse comme au jusant…
Qui me va
Qui me vient
Dans mes mains… Dans le vide…
Et qui meure d’encore…

Ma muse quand tout fout l’camp
Dans un gris cathédral

Ma muse, moi et mon chien et le temps qui m’affale

Ma Muse, Moi et mon âge, comme un vieux chien qui dort…

Avec sa voix dissimulée, derrière mes mains aveugles
Dans nos petits papiers pliés sur l’écriture
Aux semblants, sans nos gestes
Dans nos mises à l’épreuve des hallucinogènes… Ces voyages en dedans !

Dans nos espaces intimes, humés d’imaginaire, où l’inconscience oblique, du coté d’un Ailleurs
L’autre coté de nous, à supporter le temps, d’infiniment sans elle, aveugle et sans sa voix

Tellement loin… tellement va !

Tellement nous pourtant…s’en va !
Avec les mots que l’on avale, ruisselant nos murmures
A nos langues diluées des éclats de silence
Avec nos pouls synchronisés... aux rythmes des horloges

De nous… sans elle, sans moi…
Moi et ma muse…
Dans la géométrie des gouffres horizontaux, nos yeux ouverts à l’aventure, d’une insatisfaction.
A peindre l’immobile…
Un rêve
Un sentiment
D’amour invulnérable
Quant tout semble d’encore
Presque de vérité…

Lorsque la nuit remue, d’effondrement du jour, dans les ruelles trop sombres d’un héros sous la lune…
Tellement tout,
Quand elle vient
Quant tout s’en va…
Aux rythmes incessants de la marche du monde

Aux lignes
Aux écritures… A peine imaginaires, qui parlent que de nous…
Comme un rêve rêvé…
D’Amour…
A pas de loup..





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