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franz (Franz)
| Envoyé vendredi 17 janvier 2003 - 3h38: | |
Je fais l' en sucrant son café Je fais l' en léchant ses nénés Je fais l' au galop de cheval Je fais l' sur mon chameau royal Je fais l' en buvant ma cinquante Je fais l' en dévalant sa pente (en ski) Je fais l' en patinant sur glace Je fais l' au bord et je l'agace (au bord du lac) Je fais l' entre ses deux collines Je fais l' et ça la turlupine Je fais l' au fond de l'autobus Je fais l' sur son mont de Vénus (près du mont Erebus, pôle sud) Je fais l' au creux de sa brassière Je fais l' en débouchant ma bière Je fais l' en mangeant un hot-dog Je fais l' à la cancérologue Je fais l' au cri du caviar Je fais l' sous un liquidambar Je fais l' en salant mes patates Je fais l' à une névropathe Je fais l' et je lui lie les mains Je fais l' noyé dans l'eau du bain Je fais l' sur une courte-échelle Je fais l' en lavant la vaisselle Je fais l' en cirant la bagnole Je fais l' rien qu'à voir ses guiboles Je fais l' au frais dans mon cercueil Je fais l' en costume de deuil Je fais l'humour en voyant sa grand-mère Et je m'échappe par la cour arrière. |
   
franz (Franz)
| Envoyé vendredi 17 janvier 2003 - 2h10: | |
Est-ce le mot am our qui est censuré comme ça de 5 points rouges?   LOLOLOLOLOLOL Faudrait remédier à ça, Marc! |
   
Ko
| Envoyé jeudi 16 janvier 2003 - 21h46: | |
DE DEUX CHOSES L’UNE Je fais l’ en regardant la télé Je lis le journal en mangeant mon déjeuner Je marche vers la maison Insatisfait de ne pas y être encore Je vis le futur Et j’suis pas content La vie m’aura à l’usure Ou ce sera l’usurier Qui mettra son passe-partout dans la serrure Tu manques de concentration ? Voyons donc ! Pourquoi ? Ta blonde est blonde et tu la veux noire Ton auto va vite mais pas assez Le caviar que tu as ne vient pas de Russie... Deux choses à la fois toujours Le labyrinthe de tes nerfs ne se peut plus Dans ton restreint cortex Encore ! Once more ! Le plaisir divisé parce que le plaisir divinisé Puis réduit à l’inassouvissement Ecouter Jacques Brel En parlant avec des z’âmis Sex and drug!!! Imaginez la déesse dans tout son animalité Et toi qui vois double... Qui psychédélise le corps de la belle Des pistils qui courent partout sur sa peau de velours 1968 SAIGNE Dans la pénombre de ma chambre Solitude sollicitée Arrêter l’ouragan du sombre Qui agite les peurs de mourir Le cliché de l’horreur est toujours en deçà Des mondes qui passent Sur nos corps endoloris de la peur Toujours celle-là Qui écrase Qui entaille L’arbre humain Pour en saigné tout le suc KO. |
   
KO.
| Envoyé jeudi 16 janvier 2003 - 21h25: | |
COMMUNION Des retailles d’hosties Qui collent au palais Avec quoi la langue se bat Des morceaux consacrés Qui se sont égarés devant nos yeux Partout des sacrilèges Tellement banalisés Qu’on en fait aucun cas On laisse aux sensibles La profession de prophète dans le désert Vive Jésus dans le texte ! J’ai tout bu le corps et le sang Et ça m’a fait aucun effet Les monstres restent monstres Le monde reste monde Nous sommes pas en tabarnacle Nous sommes dans le tabernacle Et nous paralysons à chaque sacrilège Et nous nous endormons Illettrés jusqu’au trépas Dans la poubelle Emplie des saintes reliques De la dentelle Pour tout les catholiques Et des morceaux Des barbares sans fric ! Je vous noie A même le calice de mon sang noir De mon corps désespoir Mais de ce meurtre Vous n’en êtes même pas digne Mais obligés de me recevoir ! Danse macabre ! Est-ce que je sais qui tu es ? Tu es Voilà la réponse Tu hais Et te voilà qui fonce A l’usine Tu exècres la lésine C’est le retour de Ponce Pilâtre Tu t’en lave les mains Tu t’en lave la cervelle Peu importe les lendemains Des cigales chanterelles Que filtrent tes yeux Lorsque je passe devant ton radar Des ombres ennuyeuses Que tu balaies de tes dards Et tu m’aimes, tu m’aimes Et si même, si même Il te faut inventer des stratagèmes Pour stopper la promiscuité Tu m’aimes, tu m’aimes De l’ comme ça J’en veux quand même Et qui sème la haine Récolte une tempête d’ Récolte une tempête d’ A rebours, sans retour Je vous haime ! Je vous haime ! Oh merci ! Oh merci ! Ko.
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