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Bronzibus
| Envoyé dimanche 09 mars 2003 - 1h28: | |
REPONSE A ENCRE ROUGE Cet que tu ne vis plus Ridé comme un vieux légionnaire A égaré ses belles vertus, Redevenu un ordinaire. Envolé, pour migrer trop loin, Comme une âme en peine, il erre, Vers quel étrange destin, Est-il parti se faire la paire? Tel un passager clandestin, Il ne connait plus de frontiéres, De toi, son bel ange gardien, Tôt,il aura su se défaire. Vagabond des grands chemins, Aux sables brulants des déserts, Il va transpirer son destin, Son avenir n'est plus que misère. qui va, qui vient, A la recherche d'autres repéres, Qui,ce jour part,demain revient, Sauras-tu rester vraiement sincère? Je ne sais pas, tu n'en sais rien, Et Dieu non plus, je le cains, L' demeurera un mystère, A ceux des cieux, aux gens de la terre. perdu, déchu, Tu m'as envoyé en enfer, Par Belzébuth, j'y fus bien reçu, Au diable tous les commentaires. Robert GOUBET |
   
Francine G. (Tania)
| Envoyé dimanche 12 janvier 2003 - 2h12: | |
ENCRE ROUGE .......... (version II) Sous l'incendie du réveil Le bleuté de mes yeux enchaîne L'attraction qu'étanche ma soif Frénésie entre ciel, terre Et mer alimente l'unique De ton encre rouge Sur ma chute maladroite La gêne, tu bois de mon antre Comme le vent qui roule Sur la mer dans son immobilité Inassouvi au gré de ta mouvance Je succombe au devenir Que tranche l'Orient des couleurs Sous le délice épandu Verset des pluies d'or Citerne de mes veines Réseau d'écume qu'oscille Le souffle de ton réceptacle Sur ma péninsule sinueuse Ton éventail équatorial Découvre la soie De mes traits de feu
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