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Virgule
| Envoyé samedi 07 février 2004 - 0h16: | |
Hier, il me semble… t’avoir tellement pensé Maintenant j’en suis sûr Sous l’écriture blanche tu me sembles toujours C’était hier je crois… Avec… comme une fin… Avec... les mots qu’on ose pas C’était un autre jour… Peut-être... une autre nuit … Mais tu sembles toujours Rien qu'à te deviner Ta voix dissimulée, derrière mes mains aveugles Dans nos petits papiers pliés sur l’écriture A sembler, sans nos gestes Dans nos mis à l’épreuve des hallucinogènes… Ces voyages en dedans ! Dans nos espaces intimes humés d’imaginaire où l’inconscience oblique, du coté d’un Ailleurs L’autre coté de nous, à supporter le temps, d’infiniment sans toi Tellement loin… tellement va ! Tellement nous pourtant…s’en va ! Avec les mots que l’on avale, ruisselant nos murmures De toi…tellement là Avec nos langues diluées des éclats de silence Avec nos pouls synchronisés... aux rythmes des horloges De nous… De toi, sans toi… Dans la géométrie des gouffres horizontaux, nos yeux ouverts à l’aventure, d’une insatisfaction. A peindre l’immobile… Un rêve vulnérable Pourtant c’était Hier... Et tu me sembles encore Tellement toi…Tellement nous… Tellement ça, presque de vérité… Lorsque la nuit remue, d’effondrement du jour, dans les ruelles trop sombres d’un héros sous la lune… Tellement tout pourtant s’en va, aux rythmes incessants de la marche du monde Aux lignes, aux écritures… A peine imaginaires, qui se parlent d’amour… Comme si j’avais rêvé, que je ne rêvais pas
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