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Virgule
| | Envoyé lundi 02 février 2004 - 19h17: | |
(dans la série textes nunuches)
Lorsque tu t’en iras
Lorsque tu t’en iras aux dernières secondes
Que le vent sur le sabl' recouvrira tes pas
Lorsque de ton silenc' s’effacera le monde
Alors je mentirai du souvenir de toi
J’inventerai les mains qu’une nuit se lamente
Nos gestes défendus le cœur à pas de loup
La parole donnée dans une valse lente
Nos langues emmêlées…
Qui parlaient que de nous
Je te créerai une ombre… aux soirs imaginaires
D’autres quartiers de lune isolé d’un chagrin
Dans un lac une étoile
Etrange et passagère
Lorsque tu t’en iras…
Du souffle sous le vent
Je mentirai ces heures où passent les palombes
Au geste lent d’une aile où m’emporte le temps
Toute une saison bleue… Sous des flocons de rêves
Je te dirai la mer… Tu ne me croiras pas. |
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