Auteur |
Message |
   
RGOUBET
| Envoyé lundi 19 janvier 2004 - 23h45: | |
MISTER BUSH EN COEUR Une page de notre histoire s'écrit sur du papier à cul, Bienvenue aux bobards d'un menteur bien connu, Pourvoyeur de déboires pour générations perdues, Qui ranime la flamme de soldats inconnus J'aime la virginie blonde, toute de tabac plantée, Le Niagara qui sombre, au bout du lac Erié, L'Amérique profonde, la première trompée, Par ce président immonde, qui sème l'inimitié. Je n'aime pas son ton, pas davantage sa fiole, Qu'aux télés il promène, au grés des paraboles, Le texan est menteur, et malsain à la fois, Qui redoute une Europe, parlant d'une seule voix. Il se fout de l’ONU comme de sa première cravate, Pour guerroyer Saddam, il a arrêté sa date, Quitte à y aller seul, au mépris de tous les droits, Bush est un fort en gueule qui joue au p'tit soldat. Si débile qu'il soit, et bien plus que son père, Il se prend pour le roi de notre monde à l' envers, Il voudrait sous son joug, et des accents martiaux Mettre à sa botte les nations, ployées comme des roseaux. Vous, à la mémoire courte, faudrait-il donc redire Qu'un septembre, de vos maux, ne fut peut-être pas le pire, Méditez ce dicton, en mon pays qui est né : On est toujours puni par ou on a péché ! Vous êtes bien malhabile à faire jouer aux soldats Tous vos pauvres chômeurs, qui s'enrôlent, sans joie, Sans emploi, pas sans cœur, pour votre guerre sans loi, Cercueils, pleurs de mères, et God Bless América ! Tous les peuples vous condamnent, et leur humeur s'exhume, Commençant par vos Indiens, aux mots acides de leurs plumes, Que vous avez massacrés, sans regret ni amertume, Aux fins fonds de déserts, traversés de bitume. Porte ouverte à l'anarchisme,et au n'importe quoi, Vos thèses, pires que le botulisme, nous empoisonnent, de quel droit ? Vous ne plumerez plus le monde, suffisent Apaches et Iroquois, J’aime bien les républiques qui n'marchent pas toujours droit! Nous ne serons pas du nombre, la France ne saurait s'engager A être le fossoyeur de ce monde dit civilisé, Dans nos catacombes, suffisent cranes et charniers, En mémoires d'outre tombe, par Chateaubriand célébrées. Pas de leçons à recevoir, pas plus qu'à vous donner, Merci de nous avoir par deux fois délivrés D'armées aux casques à pointes, puis d'un tyran en brun, La France n'est pas avare, ni les français, mesquins ! Force reste parfois à la loi, mais, loi restera toujours à la force, Un inextricable jeu de l’oie, à l’ONU, comme …en Corse, Menteur, tu ne m’auras pas, ta guerre est stupide et féroce, Je ne marcherai pas au pas d’un va-t’en guerre précoce. Les siècles ont passé, le vingt et unième arrive, Bush s’en est aperçu, qui nous l’a annoncé, Pour dire que sera gagnée une guerre style punique, Conflit d’un genre nouveau, et de l’ère, le premier. Je t’aime, toi l’Amérique, d’une passion unique De souvenirs vécus sur tes terres traversées, A être le phare du monde, il faudra que tu t’appliques A respecter les autres pour être aussi respectée. A Bagdad, le bazar, à New York la berlue Un Adolf se marre, un Napoléon ne rit plus, Il faudrait tout revoir, remettre notre monde à nu, Et sans plus y surseoir, secouer dur l’ONU ! Robert GOUBET
|
|