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Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé vendredi 30 janvier 2004 - 18h25: | |
Merci, Virgule. Ton retour en poème me touche d'autant plus que j'apprécie beaucoup ton écriture |
   
Virgule
| Envoyé jeudi 22 janvier 2004 - 22h52: | |
Un verre d'eau, toute froissée …parce que ta main tremble Une goutte de pluie… qu'a perdu la raison Sur la vitre blanchie…quand l'hiver te ressemble Comme toi qui es là… A t’écrire sous la lampe A ce gris de ta rue… aux pavés reluisants Assortie à ses pluies… Oubliée des soleils Cette brume lascive… sur le soir qui descend Comme un rêve mouvant… Des saisons et des veilles Au pétale arraché… d'un "je t'aime" pour mémoire Un p'tit peu… c'est beaucoup… Tu n’sais plus… Tu n’sais pas... A ces fleurs… qu'ont perdu… les parfums, d'une histoire Et puis toi qui es là… A t’écrire sous la lampe Rien qu'une heure froissée… pour lisser l'anathème Sur la page embuée… qu'a jauni des saisons Aux cheveux qu'ont blanchi… dans les heures qu’on sème Comme moi qui suis là… A te lire sous la lampe
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Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé vendredi 09 janvier 2004 - 12h09: | |
Tout mignon. Merci |
   
Herge
| Envoyé jeudi 08 janvier 2004 - 19h37: | |
COMPLIMENT NAIF... Ce soir, t'as mis tes yeux de pluie, Les larmes les font si jolis, T'as revétu tes yeux de nuit, Ils sont tout chifonnés d'ennui, Tu as fermé tes yeux de suie, Moi, je les aime, à la folie... HERGE
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Mariechristine (Mariechristine)
Identificateur : Mariechristine
Inscrit: 12-2003
| Envoyé jeudi 08 janvier 2004 - 10h58: | |
* Je porte en moi un lac au creux de l’abdomen dont j’ai conscience par certains jours de brume. Alors je sens l’acide exsuder en filets et passer le pylore. Je sens ses larmes grésiller dans le suif des muqueuses. Je porte en moi l’aven de cent deuils ruisselants qui creusent chaque jour un peu plus mon attente. Et l’écho de mes pertes y devient plus profond. La mort se fait si coutumière. Elle s’esquive derrière les mille petits riens d’avant, de pendant et d’après. A se vautrer comme un porc dans le poisseux du quotidien. Elle repousse le drame, le cri, l’immensité du vide et ne laisse que l’âcre goût de l’oubli. Je ne veux pas. Je ne veux pas t’enterrer sous la terre meuble du passé, te clouer sous le verre des sourires de vacances. Je ne veux pas te dire adieu. Et pourtant… Combien de ciels as-tu déjà manqué, combien d’orages, combien de joies ? Et combien de pensées dans lesquelles tu n’es pas. Toujours, les vivants trahissent les morts. Une voix d’en dedans me parle arrangements, sages accommodements, raison. Que faire sinon drainer l’attachement en larmes. Réduire son souvenir jusqu’à ce noyau dur et brun comme une noix muscade. Puis, aux temps de cuisson de la conscience, relever l’existence de ses arômes capiteux. Je sais que la recette est bonne. Mais puis-je avoir envie d’accommoder mes jours comme un ragoût ? * |
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