Heures du soir

Le vieux forum: Les "premiers" textes remarqués par Albert: Heures du soir
By Claudine Lavit lahlou on Unrecorded Date:

Je n'ai plus envie
de me mettre en vitrine
la page est tournée
le temps est passé.
Je n'avais pas compris
le sens des relations
ces regards qui voient
sans me voir.
Prostitution incidieuse.
Je ne veux pas
Je ne veux plus.
Rejet du quotidien qui me ronge.
Rejet du plaire et du paraître.
Ecran si tu savais où tu vas..
vers quels pays
et vers quels cris.

Je sais que la liberté quand on est seul, n'est
pas liberté.Mais si l'on ne peut être que par
l'autre, connaître l'autre, est liberté.

By Claudine Lavit Lahlou on Unrecorded Date:

Il banalise...
Ma tête lourde
endolorie de se cogner
écran paravent porte fermée
j'ai mal
nuque raidie les yeux meurtris
j'ai mal
j'écris
et la vitre vomit mes appels
me jette .
Je ne peux pleurer et je pleure
Je ne peux crier et je crie .
Je crie vos rires vos joies vos échanges.
je crie votre vie.
Clé, blocage, mot de passe
frontières virtuelles je vous haie
club privé cercle fermé
qui tourne en rond
pâle imitation de vos frères.
"Il" se veut libre
il ne l'est pas .
Lassé, frustré,
il banalise ....

By Leila (Leila) on Unrecorded Date:

bonjour !

heu... ma surprise n'est que demie
hmm... ma joie, elle, est entière
fff... bienvenue ma jolie
ssh... en ce poétique belvédère

holala, moi, les rimes...

Leila

By Claudine Lavit Lahlou on Unrecorded Date:

Le départ d'une mère

Tu m'as appelé en premier
pour me dire,
pour te dire ta peur,
peur du départ
du pourquoi de ta vie,
peur de ressentir
derrière toi
déchirure immortelle
ce RIEN
derrière toi.
Le dos au précipice
les silences de ta voix
m'ont dit
ce passé englouti,
signature qui s'efface,
et ta voix s'accrochait
à ma voix .
Pourquoi tant de douleur
quand une page tourne ?
Pourquoi tant de douleur
quand un livre est fini ?

By Claudine Lavit Lahlou on Unrecorded Date:

Errances

Dans la tiédeur calme du soir
Lueur enveloppée de noir,
La courbe de la voie lactée
Porte et transcende ma pensée
En infinités de mystères
Eternelle douce atmosphère

Jusqu'à toi, jusqu'à moi
Creuset de notre émoi .

Creuset où des millions d'étoiles
Scintillent ,brûlent, déchirent les voiles
De nos pudeurs, de nos remparts
Illuminant de toutes parts
Un simple rêve de création
Un amour fou , une passion

En infini espoir
Eblouissant ce soir .

Espoir d'un soir qui se fait moi
Et qu'un simple regard de toi
Simple regard inquisiteur
Ayant besoin d'un autre coeur
Exalte dénude mettant à jour
Tout mon être et tout mon amour

Etoiles de nos projets
Univers de secrets

L'immensité d'un nouveau monde
Tour à tour , me brûle et m'inonde,
Me pèse et me laisse inerte
Et je délaisse la porte ouverte
Par simple peur de l' inconnu
Peur d'un réveil dans l'inconnu.

Ecrasée solitaire
Lassée réfractaire

Si je décide de me battre
Pensant seule pouvoir me débattre
Je plonge dans l' indifférence
Et dois me rendre à l'évidence
Que je n'existe que par l'autre
Dans cet univers qui est nôtre .

Ce n'est pas par hasard
S'il suffit d'un regard .



Mais quel est donc ton secret
Si tenaillant et si discret ?
Envie de me recomposer
De me reconstruire pour oser ?
De me placer face à moi même
Dans la puissance d'un " je t'aime" ?

Force inéluctable
D'une attraction fatale

Et c'est ainsi que la terre tourne
Elle me projette et me retourne
Inlassablement sur ce monde
Qui est en moi et qui abonde
De volontés insoupçonnées
D'énergies inimaginées

En errances de mon être
Dépendant pour renaître.

Alors je me laisse transportée
Dans cette infinie voie lactée
Telle une enfant qui fait un rêve
Ou tu m'emmènes , loin de la grève
Navigant parmi les étoiles
Me parant du plus beau des voiles

Fragile transparence
Emportant mon errance

Tel un écrin fait d' espérance
Ravivant mes désirs d'enfance
Respirant mon souffle de rêves
Tu flottes au vent et tu m'élèves
Dans un sublime reflet d'espoir
En silence , en mémoire , ce soir .

By Ailen (Ailen) on Unrecorded Date:

Coucou!
mais je préfère l'autre. le cadavre exquis; plus léger je crois que c'est question de rythme. mets en encore quelques uns pour qu'Albert te donne la clé.
hélène

By Claudine Lavit Lahlou on Unrecorded Date:

Nuits froides, nuits de terreur ?
Nuits chaudes et apaisantes ?
Qui s'inquiéte, qui a peur ?
Qui rève de ces heures lentes
D'un amour plein d'espoir ,
Du réconfort d'un soir ?
Toi qui dis espérer
Tu ne fais que pleurer.
Calme toi , et regarde ,
respire cette heure qui tarde
Qui s'étire dans le temps
Et annonce le printemps .


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