je porte manteau d hermine
blanche profondeur d hiver
soupir de glace accroché
a mes abruptes penchants

lignes de courbes félines
se faufilant pour me plaire
dessins subtiles et rodés
a mon sommeil défendant

souffle éperdu de farine
flottant sur une musique d air
comme million d étoiles volées
en un duvet scintillant

peau douce de glace fine
toucher de froid polaire
miroir d eau a mes yeux gelés
larmes surprises se glissant

lumiere de rayons qui me caline
doux mouvements au teint clair
en des ombres creuses c est abrités
rayons plats d horizon se fermant

je dors et je ne cri pas famine
je tiens en mon sein comme une mere
l éveil farouche qui en une poussée
expulsera un printemps naissant

louve