By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
DES FLEURS ET DES PLEURS .
Des fleurs pleurent en silence dans le coeur de l'hiver
qui les console, plein d'innocence en attendant que le temps passe.
Des moutons glissent sur les flots de leurs larmes langoureuses
et des champignons amoureux leur chantent la vie en rose.
Les pleurs, quand ils éclosent, sentent le parfum des fleurs;
les larmes, quand elles reposent, se fondent dans leur bonheur.
By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
RECOIS CE JOUR
Reçois ce premier jour d’automne
Sur une berge désertée,
Tous ces lotus qui s’étonnent
Et semblent vouloir me parler.
Garde de cet instant qui chante,
Ces nénuphars endimanchés,
Toutes ces herbes qui inventent
Le monde au chevet de l’été ;
Ces eaux paisibles et mouvantes,
Limpides ou troubles à volonté,
Ces branches d’arbres nonchalantes
Glissant peu ou prou à leur gré.
Je suis entrée dans le spectacle
Sans en avoir été avisée,
Si ma foi glisse sur des obstacles,
Sa grâce est venue m’habiter
Et loin des villes enivrantes,
Où être beau ne suffit pas,
Mon âme se rive à l’émouvante
Beauté du tableau que voilà.
Je t’envoie donc, mon cher et tendre
Ami intime de mon cœur,
Ce dessin qui ne peut attendre
Un instant de plus, un quart d’heure,
L’envie de t’offrir ce silence,
Beauté où le surmenage dort,
Ce baiser d’amour de l’absence
Du mal d’aimer qui s’évapore.
By Lydia (Lydia) on Unrecorded Date: |
SANS CHANGER.
Sans penser, sans changer,
ne pas bouger, ne pas toucher.
Sulfureux et lubriques,
enchantés, poétiques,
où vont les mots qui pleurent
lorsque le jour se fond
dans un espoir profond ?
Que dit cette musique
sur le piano meurtri
de vos dons en éveil ,
de vos cœurs en sommeil ?
Amour,
que fais- tu donc de l’absence qui grandit doucement
dans l’ultime combat d’un au-delà suprême ?
Te nourris-tu du temps qui avale les ans
pour transformer les rêves des amants solitaires,
en éclats de printemps que seules tes muses sèment ?
Combien d'années encore jouirons-nous sur la terre
De ces instants précieux qui brillent, tel un emblème
Au dessus de nos yeux, à l’ombre d’un poème ?
Oui,
Combien d'années encore, jouirons-nous sur la terre,
De ces instants précieux qui brillent tel un emblème
Au dessus de nos yeux, à l’ombre d’un " je t'aime ? "
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