Voici quelques rimes Ami,
faites - avec, un bouquet de roses
mais de grâce je vous prie,
ne laissez point mourir la prose.

By Lydia (Lydia) on dimanche 02 juillet 2000 - 00h28:

L'oiseau Tonnerre.


Sans rien savoir, toujours donner,
Ombre fugace voici l'été.
Soleil d'hiver, nuit égarée,
L'oiseau Tonnerre, songe a coulé.

By Lydia (Lydia) on dimanche 04 juin 2000 - 00h16:

L'écho de nos vies
résonne comme un tambour
dans le coeur de l'onde.

Cent pas ont foulé
le sol en catimini,
entrée dans la ronde.

Des mains ont écrit
le langage fraternel
signé : amitiés.

Les coeurs ont chanté
ou pleuré sous le soleil
simplicité même.

Des voix ont offert
leur sagesse, leur candeur,
blessant le silence.

Familiers regards
vers un point à l'unisson
pour mieux se connaître

Ces partages là,
aux frontières de l'amour,
c'est comme un sourire.

By Jaco (Jaco) on samedi 03 juin 2000 - 00h10:

Ô ma moitié perdue,ma premiére seconde!
Ô mon être premier,malade scissipare!
Ma premiere cellule de liberté primale,
Mon amniotique paix,te reverrai je un jour ?

La vie est un chemin qui mêne à la poussière.
Conscience , tu me tues!
Je le sais maintenant !!!

By Kania (Kania) on vendredi 02 juin 2000 - 00h25:

sous les cendres du temps
vois ces fleurs qu'on incinère
elles implorent en tremblant
la mort de l'hiver

...........................marci :-)

By Lydia (Lydia) on lundi 15 mai 2000 - 00h16:

Merci tout en délicatesse
Semblable à ces fleurs qu'on respire,
Ce velours plein de gentillesse
Est une main qui sait s'ouvrir.

.......................

Au pays des montagnes
Il y a pleins de fôrets
Il y a plein de silence
C'est la chanson des arbres
Ainsi, lorsque le vent s'en mêle
Ca n'est jamais pour ne rien dire,
Ca fait frémir les branches
Ca fait bruisser les feuilles,
Ca fait tourner le monde
Et le monde,
Il danse sous nos pas.

...........................

By Simon (Simon) on lundi 15 mai 2000 - 00h46:

Les violoncelles d'ormes
Sur les genoux feuillus
Et mes bras sur ta taille
jouent les airs biens connus

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La beauté d'un message
résonne d'échos en mon coeur
et c'est un peu gêné que je ne laisse ici,
qu'un merci
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By Lydia (Lydia) on jeudi 11 mai 2000 - 00h06:

Un pas de paupières closes
s'endort dans le passé
sous un bouquet de roses
Violettes de l'été.
........................

La chenille du temps déshabille le ciel,
maintenant il est nu et frissonne au soleil.

...........................

By Ailen (Ailen) on lundi 08 mai 2000 - 00h12:

alors une petite? j'aime beaucoup les mini-poèmes
je crois que tu t'y installes bien joliment. Hélène

Marguerite effeuillée
en coeur de livre vide
grapille de soleil
qui l'endort doucement
pas à pas de paupières
closes sur soie de rêves
sauvage sous la dent

By Lydia (Lydia) on samedi 06 mai 2000 - 00h03:

Voilà, comme j'aime bien les espaces habités et vivants, depuis que je place des longueurs de verbes, de phrases et de tissages sur cette page, l'idée me vient de me pousser un peu pour vous laisser une place et puis vous inviter à déposer quelques menus vers de votre cru, enfin, si vous le désirez ...

T'es d'accord Albert ?
Je commence :


MINISTROPHES
................


Il fracasse les rochers sur les sommets du temps qui passe.
Les pourfendant entre ses doigts comme des sacs de nœuds que l’on casse.

…………………..

Un horizon s’est achevé
Pour faire plaisir au crépuscule,
Il est superbe, ainsi paré
Et géant comme une majuscule.
A tel point,
Que si tu le regardais, tu ne le reconnaîtrais pas

…………………..

Le temps a compté ses miracles à la brise du soir qui lui a dit : merci.
Après une accolade ils se sont souhaité : bonne nuit.

…………………..

Ils ont gardé entre leurs mains, toutes les promesses de ce monde
Pour mieux les placer sur leurs lèvres en signe de silence.

…………………..


Toi qui es un oiseau, dis - moi pourquoi je vole
Et pourquoi les flics me courent après ?

…………………….


Un chat, avec ses yeux ronds, ses pattes ‘’ ensocquettées ‘’,
Sa robe de nuit magique, somnole sous ma tête en guise d’oreiller
Et je le sens sourire
Quand il me voit dormir.

…………………..


Jamais je ne parlerai
De cette feuille de papier
Qui me montre son dos
Pour y coucher mes mots.

…………………..

La cime est le silence
Et le bruit, son abîme.

…………………….

Ils ont compté les fleurs avant de les cueillir
Et m’ont conté leur peine à les voir se mourir.

…………………..

Je suis de ces amours
Une feuille de l'arbre
Que le vent n'a jamais
Encore déraciné.

………………………